Vous avez parcouru la Nationale 7 sur la banquette arrière de la Peugeot 404 de Papa et sur votre première Honda 500 Four pour descendre sur la Côte ; ou plus récemment en sportive pour vous rendre à Magny-Cours ?

La N7 n’existe plus, elle est désormais morcelée en routes départementales plus anonymes, et nombre d’entre nous empruntent l’autoroute payante pour rallier plus vite les lieux de villégiatures. Alors cet ouvrage sur la Route bleue, même s’il n’est pas spécifiquement consacré à un parcours à moto, fera assurément remonter plein souvenirs à beaucoup d’entre vous !

Thierry Dubois s’est en effet attaché à rassembler nombre d’illustrations d’époque (cartes postales, photos de famille, coupures de presse, publicités) complétées par ses propres dessins - dans un pur style école belge - pour nous faire revivre les grandes migrations vers le Sud avec embouteillages monstres, arrêt nougat à Montélimar, accidents mortels en Ford Vedette ou en Maserati, aussi, et trempette dans la Méditerranée.

La 6 aussi
L’auteur s’est aussi attaché à retracer l’histoire de la N6, qui joint l’obélisque de Fontainebleau à Lyon via la vallée de l’Yonne et le Morvan et non pas par la vallée de la Loire. Une route plus empruntée que la « 7 » à partir dès les années 60 et qui reste pour nous motards un vrai moment de bonheur : 230 km de virages de Sens à Chagny quasiment sans rond-point « verrue » (zone commerciale) ni feu rouge. Et bien peu de radars…

Un livre à caractère historique, soit, mais qui donne envie de prendre le guidon dans la foulée pour (re)découvrir notre patrimoine routier, de vieux restaurants routiers en distributeurs d’octane abandonnés.

Livre : « C’était la Nationale 7 », par Thierry Dubois, éditions Paquet ; 24 x 32 cm, 210 pages, 30 euros. Disponible dans la Boutique Motomag.com

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