Voilà un roman qui ne laissera pas les amateurs de littérature et de moto indifférents. Dans « Carénage », Sylvain Coher narre la passion d’Anton pour la bécane et la vitesse, pour sa bécane, baptisée l’Elégante, une Triumph sportive en l’occurrence.

Introspection. Anton se lève en pleine nuit pour rouler le plus loin possible, toujours le plus vite possible. Anton préfère la moto à son amoureuse, Leen, à moins que la moto ne soit son seul amour. C’était prévisible, cette passion va mal tourner.

Poésie mécanique. Le sujet est simple, mille fois évoqué, vécu entre motards. Mais le style poétique, imagé, précis et si juste de Sylvain Coher nous transporte jusqu’à l’issue de ce récit de 150 pages, même si cette issue ne nous plait pas. L’auteur signe un récit sombre sur la mécanique humaine.

Roman : « Carénage » de Sylvain Coher, éditions Actes Sud ; 150 pages, 11,5 x 21,7 cm, 17 euros en librairie.

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