Sauf qu’on assiste aujourd’hui à la même logorrhée législative qu’il y a 10 ans sur les mini-motos. Après les avoir interdits à la vente (elles étaient déjà interdites de circuler), le législateur a rendu obligatoire leur immatriculation pour tenter de contrôler le phénomène. Comme si les fauteurs de trouble allaient s’empresser de déclarer leur véhicule en préfecture et d’aller se faire une plaque alors qu’ils utilisent justement ce type de véhicule au mépris des réglementations existantes.
Même scénario aujourd’hui sur les « rodéos urbains » : il semblerait que le trouble à l’ordre public, le bruit excessif, la vitesse excessive, la circulation sans casque, la mise en danger d’autrui, la circulation d’engins non homologués… ne suffise pas à arrêter ceux qui « s’éclatent » au propre comme au figuré, en emmerdant copieusement leurs concitoyens.

Quand le courage manque pour faire appliquer la loi, le législateur fait d’autres lois. Au risque de nuire à la lisibilité, et à la crédibilité du système.

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