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Sécurité Honda : concours de slalom

Dans cette épreuve le concurrent doit passer entre 10 cônes, décrire un "8" et revenir par le même chemin.

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Outre les exercices de slaloms entre des cônes, des épreuves de maniabilité, de freinage d’urgence et de lenteur sur une poutre, les participants ont pu échanger de nombreux points de vue sur leur manière de transmettre leur savoir en matière de conduite.

Cette année pour ce 10e rendez vous, des formateurs sont venus principalement d’Asie : Thaïlande, Singapour, Corée, Chine Populaire, Taïpeh (Chine Nationaliste) et Malaisie. Le contingent le moins nombreux venait lui de Turquie, d’Australie, de France et de Russie. Tous se sont affrontés en une joute faite de rivalité et d’amitié.

Comme l’explique Michel Millet, le référent national des 2-roues de l’Ecole de conduite française (ECF), qui fédère 350 agences sur l’Hexagone, « nous avons à apprendre des Japonais la rigueur au niveau de l’apprentissage, d’autant que Honda a été le premier à introduire la notion de sécurité routière ». Cette confrontation permet également « d’échanger nos savoir-faire, nos techniques. C’est une excellente occasion pour se remettre en question. Car en matière de sécurité routière, rien n’est jamais acquis de manière définitive. »

Des centres de remise à niveau existent depuis 30 ans au Japon

L’obsession de la sécurité routière n’est pas un vain mot chez Honda, car « nos centres de formation existent depuis plus de 30 ans », explique M. Yoshihisa Saito, le responsable du programme « Safety Japan ».

« Depuis, près de 4,4 millions de conducteurs sont passés par nos huit centres de formation, ici au Japon », continue notre homme. « Ici, au centre de formation de Suzuka, on reçoit 20.000 conducteurs par an et près de 700.000 conducteurs passent par l’ensemble de nos écoles chaque année », précise encore M. Saito. Un chiffre que l’on aimerait bien pouvoir aligner, ici, en France.

Le coût d’une remise à niveau ? 20.000 yens pour la journée soit 134 euros.

Ce système de formation et de remise à niveau par des centres spécialisés Honda commence à s’implanter en Thaïlande et au Brésil. Bien entendu, tout n’est pas si rose au pays du Soleil levant. Car « 80% de notre clientèle nous est envoyé par des entreprises et les 20% restant sont des particuliers », analyse M. Saito.

La clientèle se repartit comme suit : « Environ 80% de conducteurs de voitures contre 20% de motards. »

Pour ce faire, le centre moto dispose de Honda CB 750 et de maxi scooters de 400 cm3. La piste d’entraînement dédiée comporte tous les pièges de la jungle urbaine avec des bosses, un franchissement de pont et une piste de freinage d’urgence.

Il serait utile de s’inspirer de l’exemple japonais pour créer ces centres de remise à niveau, plutôt que de multiplier les radars et autres contrôles tatillons, faits uniquement pour remplir les caisses de l’Etat.

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