Les années se succèdent et se ressemblent. Après la neige en 2012 et 2013, la douceur s’est installée au Millevaches de Corrèze depuis ses trois dernières années.

C’est donc avec un thermomètre dépassant allègrement les 10 °C en journée que se sont retrouvés 3 000 motards, du 9 au 11 décembre 2016, pour cette 8e édition des Millevaches de Corrèze, organisée par le MC Meymacois.

Chaud et froid
Dès le vendredi soir, les premiers participants ont commencé à planter leur tente.
Rapidement, dès les derniers rayons de soleil disparus, la température a commencé à passer en négative, affichant même les -5 °C au cœur de la nuit. L’occasion de se laisser guider par l’odeur des feux de camp planants sur toute la prairie !

L’esprit intact
C’est avant tout cela, l’esprit qui règne à ce genre de rassemblement, diront les habitués. Ce mélange de motos, de froid, de soirées autour du feu, toute cette magie qui permet à des gens qui ne se connaissent pas de devenir les meilleurs amis au monde en quelques minutes. De longues soirées où il fait bon vivre, où la saveur de spécialités locales est une tradition, le tout sur fond musical et des discussions parfois jusqu’à l’aube.

La journée, c’était tout aussi intense. Il faut dire qu’avec près de 3 000 motos, side-cars, cyclos… des modernes, des anciennes, des engins insolites préparés avec une petite touche personnelle, il y avait de quoi engager de long débat entre passionnés, mais toujours dans la bonne humeur.

Arrivé au dimanche, il faut se rendre à l’évidence : passer un bon week-end ne demande pas grand-chose ! Pour l’an prochain, les mauvaises langues diront quand même de ne pas oublier la crème solaire dans ses sacoches…

Le 47e anniversaire des Millevaches

Cette concentration a vu le jour en 1969. C’est Michel Perdrix, son créateur, qui avait choisi le plateau des Millevaches pour accueillir les motards. Pour une première, les participants ont été servi puisqu’ils ont eu à affronter des conditions atmosphériques très rudes. Rapidement, ce rassemblement est devenu incontournable mais malheureusement, victime de son succès, il s’est arrêté en 1974.

En 2009, le moto-club de Meymac a décidé de reprendre le flambeau de la concentration des Millevaches.
Sachez-le : en patois du Limousin, une vache est une source d’eau, et le plateau des Millevaches, qui culmine à 977 mètres, en compte un grand nombre, d’où le nom. C’est aussi à cette endroit que la Vienne prend sa source.

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