Fondée en 1890 à Redditch, Royal Enfield assemble son premier motocycle en 1901, avant de produire ses propres moteurs en 2 T et 4 T, monocylindre et bicylindre en V.
En 1934, le nom Bullet (« balle de fusil ») apparaît et désigne des monocylindres de 248, 346 et 488 cm3, à 2, 3 et 4 soupapes en tête.
Ce n’est qu’en 1949 qu’est présentée la Bullet 350 cm3, telle que nous la connaissons aujourd’hui.
En 1954, elle séduit le gouvernement indien qui lance un appel d’offre pour équiper l’armée. Des accords sont conclus pour produire la 350 Bullet à Madras. Pendant ce temps, en Angleterre, Royal-Enfield continue de produire des Bullet 350 et 500 cm3, ainsi que des 2 T, des 250 4 T et les bicylindres Constellation, Meteor et Interceptor, de 700 et 750 cm3.

Crise
La crise qui frappe l’industrie de la moto en Europe entraîne la fin de Royal-Enfield en 1970.
Modèle phare de la firme Enfield-India limited, la Bullet continue sa carrière en Inde. Vers 1990, réalésée à 500 cm3 pour 22 ch, une version « luxe » spécifique est lancée pour l’export, aux côtés de l’éternelle 350 cm3 de 18 ch, peinte en noir.
Les seules évolutions concernent le passage à 12 volts et un carburateur « Mikarb », copie du Mikuni japonais.

En 2000, la marque indienne récupère le droit d’utiliser le nom Royal-Enfield et passe sous le contrôle du groupe Eicher, géant de l’industrie indienne.
Le démarreur électrique fait son apparition en 2001 et la boîte à cinq rapports et sélecteur à gauche est proposé sur le modèle De-Luxe en 2003, bientôt relayé par l’Electra qui se distingue par un moteur plus moderne.
L’ancien modèle à boîte 4 et sélecteur à droite reste fourni en version « Standard ».

Compte-tenu du durcissement croissant des normes antipollution, les jours de la « vraie » Bullet sont comptés et elle ne devrait plus être importée en Europe en 2008.
Avec la nouvelle Bullet EFI à injection et son tout nouveau monocylindre monobloc, une page se tourne pour un modèle resté quasiment inchangé depuis plus de cinquante ans.

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