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Essai Harley Davidson 883 Iron : un air rebelle

Nouvelle déclinaison pour le Sportster 883. Le look Bobber du Iron avec ses soufflets de fourche et sa petite selle mono renforce son air rebelle... mais la puissance moteur reste la même.

Noir c’est noir. S’il existe aussi en gris, ce modèle fait surtout craquer dans sa livrée noire. Rebelle. La recette est pourtant simple : moteur vermiculé, soufflets de fourche, garde-boue surbaissés et selle monoplace à 64 cm du sol. Voilà qui suffit pour démarquer l’Iron au sein de la famille Sportster et lui conférer le fameux look « bobber ».

Il ne dément pas son nom au moment de manœuvrer en montée où d’ôter la latérale. C’est du métal, du lourd, avec 259 kg tous pleins faits. L’engin n’en demeure pas moins maniable dès les premiers tours de roues et s’élance aisément grâce à son couple généreux.
- Montée sur silentblocs, de puissance modeste et « arrondie » par l’injection, la mécanique n’impressionne pas mais n’est jamais ennuyeuse. Sa docilité et sa souplesse sont même de précieuses alliées en ville.

Seul gène sur ce terrain, la selle : le fessier glisse et vient se caler sur le renflement arrière, obligeant à conduire bras tendus. Pas naturel. Mais on retrouve le sourire en s’imaginant corps légèrement penché sur le compteur, traversant le pont de Brooklyn des biceps plein les manches…

Une fois lancé sur la route, inutile de jouer les gros bras et de porter le fer. La fourche manque de débattement, les suspensions arrière et l’assise demeurent sèches, et le conducteur a tôt fait de dérouiller.
- Avec une vitesse de pointe de l’ordre de 160 km/h, vous aurez compris que l’Iron est avant tout fait pour la balade au rythme syncopé de son moteur longue course. L’essentiel reste son look, son chien et son charme : l’Iron c’est un peu de (saine) brutalité dans un monde de doucereux compromis.

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