Le ministre a accepté de vous recevoir la semaine prochaine, c’est une bonne nouvelle ?
« Nous ne sommes pas dupes. Des rencontres nationales avec d’autres ministres ont déjà eu lieu et cela ne débouche pas souvent sur de bonnes nouvelles. Le ministre a bien rencontré les associations de victime de la route et nous venons d’assister au résultat ces dernières semaines. Maintenant, il va rencontrer enfin les usagers, ceux qui roulent tous les jours et qui ne sont pas forcément des délinquants. »

Qu’attendez-vous de cette rencontre ?
« A vrai dire pas grand chose ! Mais quand un gouvernement agit par précipitation sur une action, la sécurité routière, qui doit être menée sur le long terme, eh bien on a un résultat catastrophique, avec une politique ultra-répressive. Et au bout du compte, on ne parle plus que de rentabilité au lieu de parler de véritable sécurité routière. Maintenant, rencontrer le ministre lui permettra de recueillir notre sentiment en tant qu’usagers de deux-roues. En tout cas nous allons, comme je l’ai indiqué au ministre ce matin, tout mettre sur la table. »