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Utilisant un lubrifiant liquide, de l’huile donc, tous devraient donc être appelés « huileurs » (oiler en anglais) de chaîne. Ce point de dialectique fondamentale précisé, voyons les mérites et inconvénients de la lubrification par huile ou par graisse de cette fameuse chaîne que l’on aimerait pouvoir oublier.

De l’huile sous le coude

Huile moteur, huile de transmission, huile vendue par le fabricant de l’appareil, peu importe. Nos différents essais montrent que les « graisseurs » fonctionnent impeccablement avec toute huile liquide. Les plus épaisses sont à préférer l’été, les plus fluides figent moins vite par temps froid. L’huile que vous utilisez pour l’appoint entre deux vidanges est un choix d’autant plus judicieux qu’il est économique à tout point de vue.

Un avantage, et pas le moindre, du « graissage » par huileur est qu’il lubrifie la chaîne, en continu, pendant et après la pluie aussi bien que par temps sec. Simple question de réglage et d’attention. Ensuite l’huile liquide retient d’autant moins les « saloperies » qu’elle est régulièrement évacuée et chassée par de la neuve. Ceci remplace la projection de cambouis épais et tenace par un éventuel film gras léger, ultra facile à nettoyer avec des détergents ménagers « écolonomiques », voire un simple chiffon de coton.

Pour la chaîne, le lavage normal de la moto suffit. Même sans cela son apparence reste très propre. De vieilles chaînes bourrées de points durs (maillons bloqués par le cambouis crasseux) retrouvent une articulation normale. Enfin, l’huile moteur la moins chère est parfaitement suffisante. Des essais menés sur un Scottoiler durant plus de 10.000 km avec de l’huile de colza n’ont pas amené à constater de défectuosité prématurée. Les lubrifiants végétaux ne forment pas de cambouis et se nettoient avec du simple nettoyant vaisselle.

Pour conclure

Oubliées les bombes aérosol, aussi coûteuses à l’achat que gaspilleuses, oubliée aussi la surveillance quasi quotidienne, quasi obligatoire, de l’état de graissage de cette foutu chaîne. Mais pourquoi diable n’ont-ils pas mis une courroie ou un cardan ?! Oublié aussi le nettoyage régulier du cambouis avec des produits d’autant plus vénéneux et polluants qu’ils sont efficaces.

Si l’on fait le compte de tout ce que l’utilisation d’un graisseur évite d’acheter et du temps de loisir qu’il permet de consacrer à des activités plus affriolantes, l’investissement dans un huileur semi-automatique, même le plus cher, est une bonne affaire

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