Au quotidien. Par contre, pour le confort, tout le monde ou presque est unanime : malgré leur apparence plutôt barbare et gothique, ce sont des « pantoufles à main ». En règle générale, lors des longues chevauchées, les renforts métalliques ne gênent pas et sont très judicieusement placés, face aux articulations qui doivent être protégées.

Seules les positions de conduite très en appui sur le guidon peuvent éventuellement positionner douloureusement les plaques latérales, trop « pointues » des poignets contre la main. Ceci surtout si le blouson comporte des manches épaisses dont le poids pousse les manchettes un peu trop étroites. Sur les customs, et les motos de tourisme, aucun souci de ce genre. Ne serait qu’ils « brillent comme un miroir de bordel », ils se font oublier.

Un peu chauds sous la canicule estivale, leur utilisation idéale se situe de mai à début juillet et de fin d’août à début novembre. Le fabricant ne prétend pas que ses gants sont étanches et il a bien raison.

Avis de spécialiste. De passage dans les murs de Moto Magazine, Charles Krajka, commissaire technique pour la FIM et grand pourfendeur de tout ce qui concoure à l’insécurité dans l’équipement des pilotes, a relevé que « la coque du dos de la main, insuffisamment amortie ou souple, peut, dans certains cas, blesser les métacarpes ».

In fine. Bien mieux fabriqués que peut le laisser supposer leur apparence, il s’agit bien là d’authentiques gants de moto. Quant au reste, à chacun de juger selon sa culture ou ses fantasmes.

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