Manif pédestre à Montpellier (34)

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Plus de 400 motards sont partis à 14h30 pour un parcours en centre ville ce samedi 18 septembre 2004.
Vers 16H00 ils se sont arrêtés place de la Préfecture , qui se trouve en début de la zone piétonne. Ensuite après avoir garé les motos , les motards ont continué à pied, dans la zone réservé aux piétons avec distribution de plusieurs milliers de tracts pour expliquer leur action. La dispersion est intervenue après une heure de tractage.

Emmanuelle Perrin

Plein-phare sur la colère à Rennes (35)

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350 motards se sont rassemblés le samedi 18 septembre 2004 dans la capitale bretonne à l’appel de l’antenne d’Ile-et Vilaine de la FFMC.

Le rendez-vous était donné à 14h00 place de la mairie à Rennes. Vers 14h30, les motos ont entamé un circuit dans la ville, au son des klaxons. Pendant les arrêts, les militants FFMC 35 ont distribué des tracts incitant les automobilistes à ne pas allumer leur feux et ont fait signer une pétition pour le retrait de cette mesure.
A 17h00, le cortège est arrivé à la préfecture. Luc Bomal, le porte parole de l’organisation, a remis l’argumentaire de la FFMC, aux employés présents, à l’attention de Madame le Préfet. Ensuite la manifestation a été dissoute.

Philippe Dubourg (correspondant 35)

Barrage filtrant à Mont de Marsan (40)

Un millier de motards venus du département et soutenus par ceux d’une demi-douzaine de départements environnants se sont retrouvés aux arènes, samedi 18 septembre. Le cortège de 800 motos est ensuite parti et a fait un premier arrêt sur la 4 voies, route de Bayonne.
Après distribution de tracts et maquillage du panneau « roulez éclairé », le cortège est reparti par la rocade, pour se diriger vers le centre ville avec un arrêt de 5 minutes.
Ensuite une délégation représentant chaque fédération de chaque département a été reçue par Mr Le Préfet. Le représentant de l’Etat est resté campé sur les positions du gouvernement. Après cet intermède la dispersion de la manif a eu lieu dans le calme.

400 motards au départ de la Meinau (67)

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Samedi 18 septembre 400 motards étaient au rendez-vous au stade de la Meinau à Strasbourg. Après avoir signé la pétition et fait un don symbolique, les manifestants ont reçu en échange un autocollant, contre l’allumage des feux de jour.

Vers 15 heures le cortège s’est mis en route en empruntant une bonne portion d’autoroute à faible vitesse. Les motards se sont ainsi rendus devant le siège de l’ACA (Automobile Club d’Alsace) et les bâtiments officiels, afin de montrer leur mécontentement. La place de la république (initialement prévue) s’avérant trop petite pour recevoir le cortège, c’est sur la place de l’université que le dernier sit-in a eu lieu.
En fin de manifestation, une petite délégation conduite par Bertrand Chevallier-Appert (Président de la FFMC 67) a été reçue par Michel Thénault Préfet de la Région Alsace et Préfet du Bas-Rhin.

L’entretien qu’il a eu avec le représentant de l’Etat a également porté sur la dangerosité de certains mobiliers urbains.
Vers 17 h 30 le signal de la dispersion de la manifestation a été donné.

Gilles Garreau - Correspondant 67

Paris : De Robien à la Santé !

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« Parce qu’il met en danger la vie des motards, de Robien ne mérite qu’une chose, aller en prison ! »
« La Préfecture nous annonce que nous sommes 5 500 ! »
À La Bastille vers 16h, en ce splendide dimanche 19 septembre, Fabrice Vidal, de la FFMC Paris-Petite Couronne, harangue la foule des motards franciliens qui manifestent contre les feux de jour pour les voitures. « Parce qu’il met en danger la vie des motards, de Robien ne mérite qu’une chose, aller en prison ! » Aussitôt dit, aussitôt fait... La Seine traversée, les manifestants passent devant la gare d’Austerlitz, puis s’arrêtent à la prison de la Santé, où un cortège emmène à pied l’effigie du ministre des Transports devant la lourde et sinistre entrée du pénitencier. Mais même à la Santé on n’en veut pas de Robien ! Les portes restent closes et les motards remontent sur leurs machines.

Auparavant, nombre d’automobilistes auront été sensibilisés au danger que représente l’allumage obligatoire des phares de voitures en plein jour. Des milliers de tracts ont été distribués tout au long du parcours de la manifestation par les militants. « Notre lutte passe par la sensibilisation des automobilistes », expliquait en début d’après-midi devant le château de Vincennes le nouveau délégué général de la FFMC, Eric Thiollier. « Le gouvernement impose ce genre de règlement en catimini. Il commence par une période de test, il sort des pseudo-études scientifiques qui ne démontrent rien pour accréditer sa mesure et ensuite, les usagers s’habituent. L’allumage des phares devient de l’ordinaire, du quotidien. Mais pendant ce temps, des motards meurent sur la route. Nous devons contrer cette stratégie en communiquant nous aussi à outrance sur les torts que cela fait aux motards ». La manif de Paris, comme celles de toute la France, permet en cela d’afficher haut et fort le point de vue des motards, dans les rues mais aussi dans les médias.

700 motards à Rouen (76)

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A Rouen, la mobilisation a été exemplaire puisque pas moins de 700 motards ont parcouru les rues de la capitale haute Normande le 18 septembre. Ils ont marqué des arrêts à 5 carrefours et ont filtré les voitures aux quelles ils ont distribué des tracts. 3000 flyers ont été ainsi distribués. Après cette opération qui a duré deux heures ils se sont dispersés devant la Préfecture. Cette dernière a fait savoir qu’elle serait prête à recevoir une délégation des motards de Seine Maritime, le jeudi 23 à 18H00.

Pour en savoir plus : ffmc76

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