Mention obligatoire

- Les lois françaises n’étant pas rétroactives, tous les permis B délivrés avant le 31 décembre 2008 offrent toujours l’équivalence automatique.
- M’enfin… pour ceux qui accèdent enfin en 2009 au droit à la formation donnant droit au scooter ou à la moto 125, leur permis devra comporter une mention attestant ladite formation.

- Celle-ci sera portée en préfecture après vision d’une attestation délivrée par une école de conduite ou association de formation agréée. Tout contrevenant s’expose à une amende jusqu’à 135 €, un retrait de 3 points sur son permis, voire la suspension d’icelui et éventuellement l’immobilisation du véhicule et le suivi d’un stage de sensibilisation à la sécurité routière.

- On notera ce détail « amusant » qu’un titulaire d’un permis obtenu fin 2006 (ou avant) et n’ayant jamais piloté un deux-roues depuis peut, en 2009, soudainement se servir d’une 125 sans avoir à prouver la moindre formation. Il n’en sera pourtant pas moins néophyte qu’un titulaire de 2007 ou 2008.

3 heures de formation : il manque un zéro !

- Rendu public en décembre 2008, soit moins d’un mois avant son application par les motos-écoles – alors que cette réforme a été lancée il y a près de deux ans –, le cahier des charges de ce module obligatoire de trois heures est pour le mouvement FFMC totalement irréaliste, et donc inapplicable.

- Pour Patrick Jacquot, P-DG de la Mutuelle des Motards, « si les objectifs du gouvernement sont respectés par les organismes de formation, les conducteurs de 125 seront aussi à l’aise sur leur monture que les titulaires du permis moto ! Mais on a oublié un zéro dans la durée de la formation. En 3 heures, un tel cahier des charges est un non-sens. »

- « En l’état, cette "formation" relève du seul effet d’annonce. C’est du gâchis, et l’occasion ratée de mettre en place une véritable politique de prévention des risques routiers, dans un contexte jusqu’ici unilatéralement répressif », conclut France Wolf, du bureau national de la FFMC.

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