L’écrivain Henri Loevenbruck est dingue de moto. Moto Mag’ l’a d’ailleurs interviewé sur cette passion dévorante (n°287, mai 2012). Les 6 et 7 octobre, Henri a assisté à la finale du Mondial Superbike sur le circuit de Magny-Cours (58). Il en a tiré un film amateur sur l’envers du décor…

Coulisses. L’amateur de compèt’ a cassé sa tirelire : il s’est offert un pass Club Privilège à 350 euros. « C’est cher mais ça vaut le coup, explique-t-il. C’est un beau cadeau ! Les repas et les boissons sont compris, tu as un accès paddock, au pit-walk, et même un tour en voiture des voies de sécurité, ce qui donne un point de vue assez unique sur certaines zones du circuit. » L’écrivain a eu la chance de croiser Rémy Tissier, la voix de la moto sur Eurosport. Celui-ci lui a ouvert les portes d’autres coulisses.

Iphone. De cette expérience unique, Loevenbruck a ramené une vidéo prise avec son Iphone puis montée par ses soins, avec la musique qu’il a composée pour l’originale série de thrillers « Sérum ». Loevenbruck est écrivain, pas cinéaste et il a fait avec les moyens du bord. Mais l’épreuve vue de l’intérieur, avec les mécanos qui vissent, les pilotes qui dédicacent, certains qui chutent, les umbrella girls qui sourient, les chaises et gradins vides au moment des épreuves secondaires, les nuages qui pressent, c’est vivant et amusant.

Chauvin ! Loevenbruck aurait préféré « assister au sacre de Sykes qu’à celui de Biaggi. Mais c’est évidemment les victoires successives des Français qui m’ont donné le plus de plaisir. Surtout Jérémy Guarnoni, qui nous réserve de belles surprises pour l’avenir. J’ai été triste pour Loris Baz, qui est tombé, et pour lequel j’ai un petit faible. Je suis heureux, enfin, de voir Sylvain Barrier sacré, renaissant après un passage à vide, et Guintoli qui a prouvé qu’avec une bonne moto, il était toujours devant. »

Famille. Enfin, Henri a apprécié « le côté familial du Superbike. Il y a une grande proximité entre le public et les pros. Il n’y a pas la distance du MotoGP. J’ai été très surpris de voir l’hospitalité de bien des équipes, qui sont finalement heureuses que les gens viennent les voir travailler. » Il ne reste plus à Henri Loevenbruck qu’à planter sa tente dans les paddocks du prochain Bol d’Or.

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