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Phares additionnels : les halogènes à la ramasse Phares additionnels : Xénon puissant mais imposant Phares additionnels : des feux en appui Phares additionnels : les Leds puissants et éco’s

Législation
La loi interdit de modifier la puissance et le type de source lumineuse de son optique d’origine. Mais pas d’installer des projecteurs additionnels, alors seuls en mesure d’améliorer vision et sécurité nocturnes sous certaines conditions.

Un longue portée est ainsi assimilé à un feu de route, que l’article R313-2 du Code de la Route fixe au nombre de deux maximum sur une moto. Or la majorité des machines n’en possède qu’un, même en cas de double optique où seule l’une d’elles est dévolue à cette fonction.

Il n’est donc permis d’adjoindre qu’un unique projecteur complémentaire, en outre commandé simultanément. Insuffisant pour les pilotes de rallye, qui savent bien qu’en pratique le risque de verbalisation découle surtout du non-respect des règles d’utilisation : exclusivement de nuit et hors agglomération, sans jamais prendre le risque d’éblouir quiconque.

Tentation
À défaut de pouvoir légalement installer n’importe quel projecteur additionnel et en autant d’exemplaires que n’en supporterait son alternateur, le motard aura bien du mal à résister à la tentation d’entrer enfin grâce à eux dans le XXIe siècle.

Paradoxalement en regard de leurs faibles dimensions, ces accessoires comptent désormais deux longueurs d’avance sur l’éclairage d’origine. Excepté de rares cas tel celui (adaptatif) proposé en option sur la K 1600 BMW, marque pionnière en matière de lampe au xénon.

Les premières du genre ayant été commercialisées sur les voitures de la Série 7 il y a déjà plus de 20 ans. Tout un symbole du décalage entre la moto et l’automobile, qui depuis 2007 inaugure les premiers feux de croisement à Leds. Xénon, Leds ; deux technologies encore trop souvent en manque d’homologation, mais qui nous ont vraiment séduit à l’usage. Et convaincu que le règne de la lampe halogène touche à sa fin.

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