La Confédération des randonneurs motorisés et usagers des chemins (Coramuc) milite depuis plusieurs mois déjà pour défendre la pratique du tout-terrain en France. Avec néanmoins quelques divergences de vue par rapport au Codever (Collectif de défense des loisirs verts), d’où la coexistence de ces deux mouvements.

Face à la montée en puissance d’une certaine forme d’intégrisme, qui cherche à faire passer les véhicules équipés de pneus à crampons pour principaux responsables de nos problèmes environnementaux, l’heure ne semble toutefois plus à la discorde mais à l’élaboration de stratégies de défense communes. D’où la main tendue de ladite Coramuc à tous les acteurs concernés, lors de ses États généraux des loisirs de plein air organisés à Limoges les 23 et 24 janvier 2010.

Professionnels de la randonnée motorisée, de la formation, de la vente et de la distribution de quads, présidents de motos clubs, représentants de la FFMC mais aussi d’autres associations de défense de loisirs verts – dont le Codever, qui a accepté l’invitation et s’est assis autour de la table – ont ainsi pu débattre autour de trois thématiques : la réglementation de demain, l’évolution des pratiques et de l’usage des chemins dans les espaces ruraux, les processus de maîtrise et de gestion des activités.

Après le front commun de la FFMC, de la FFM et du Codever contre la motophobie ambiante, on ne peut que se réjouir de voir le milieu du tout-terrain opérer également un rapprochement des points de vue et envisager de futures actions communautaires. Histoire de sauver les libertés qui peuvent encore l’être.

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