La suggestion, vieux procédé de marketing, entretient ici un flou propre à faire prendre les vessies pour des lanternes aux non connaisseurs et aux crédules. Bien sûr, nulle part sur l’emballage il n’est spécifié que cette lampe contient ou fonctionne avec du gaz xénon. Il n’y a donc pas vraiment mensonge.

Xénon accolé à Max devient ici le nom d’un produit qui aurait aussi bien pu s’appeler Gudule Premium ou Cunégonde Plus. Si l’éclairage au gaz Cunégonde ou Gudule était à la mode sur les voitures. Pour rappel, le gaz xénon nécessite un arc électrique puissant de plusieurs milliers de volts pour être illuminé. Opération qui nécessite la transformation du courant faible 12 V en courant à haute tension par un appareil nommé ballast.

32 euros dans la vue

L’aspect très blanc du flux, imitant la lumière produite par du vrai xénon est dû à l’utilisation de filtre bleutés teintés à même le verre de l’ampoule. Un classique du genre pour refroidir la température de couleur encore très chaude de l’éclairage halogène.

Probablement a-t-on aussi amélioré la brillance du scintillement du filament en jouant sur la composition de son alliage métallique. Au final, on réussit ainsi sans modifier la puissance normalisée à obtenir un éclairement plus blanc et plus fort. Cela justifie l’appellation Max. Quant à ce que cela convienne à l’utilisation motocycliste, c’est une autre histoire.

Testée dans la même double optique d’une Honda 1000 Varadero que les « lampes plus » de notre dernier dossier, ces lampes n’apportent rien de très intéressant. Seul l’élargissement du faisceau en feu de croisement peut être considéré comme un plus. Dans des conditions climatiques difficiles, elles s’avère même calamiteuses. La quantité de lumière ne fait pas la qualité de l’éclairage fourni et la blancheur sacrifie les contrastes, crame les panneaux qui deviennent encore plus éblouissants.

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