Le 27 septembre, 250 manifestants ont fait entendre leur voix et leur moteur, au cours d’un périple entre Périgueux, Chancelade et Marsac-sur-Isle, en Dordogne à l’appel de la FFMC 24.

Ils se sont arrêtés sur de nombreux points noirs où le risque pour un motard est potentiellement important. Un radar a été pris pour cible, afin de rappeler, de manière humoristique, que si l’État n’avait pas d’argent pour les glissières de sécurité, il en avait pour la répression…

Toujours les mêmes dérives
En novembre 2013, les Motards en colère s’étaient déjà mobilisés sur le même sujet. À l’époque, ils avaient reçu le soutien du directeur de cabinet du préfet, impressionné par l’évidence les griefs des motards.

Malheureusement, la FFMC 24 a constaté que les élus et techniciens du département ont continué dans les mêmes dérives. Des ouvrages neufs, présentant des risques avérés pour les conducteurs de 2-roues, ont même été érigés depuis.

« On a bien tenté d’engager le dialogue, explique la FFMC 24. Mais sans résultat, on nous a même prié de garder notre expertise pour nous. Même les recommandations du Cerema, organisme d’État, ne sont pas respectées. C’est une ignorance totale des spécificités des 2RM, et un mépris des usagers. » Il n’en fallait pas plus pour déclencher la colère des motards…


Les motards ont sécurisé certains endroits avec des pneus, symboles de leur désarroi face au mépris des autorités locales.

Manque de concertation
À l’issue de la manifestation, une délégation de la FFMC 24 a été reçue une nouvelle fois par le directeur de cabinet du préfet. Conscient de la réalité des revendications des motards, il a regretté le manque de concertation des élus et techniciens avec cette catégorie de conducteurs.

Globalement, la FFMC 24 s’est dite satisfaite de cette mobilisation. Il faut espérer qu’elle soit enfin entendue...

Daniel Julliot, correspondant Dordogne

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