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Vol de motos : 5 % de bike-jacking Vol de motos : bien attacher sa moto ! Vol de motos : le bloc disque en question Vol de motos : le gravage est généralisé

Peu de bike-jacking
Le mode opératoire est l’enlèvement, à 95 % (le deux-roues est emporté dans un véhicule). Le bike-jacking ne représente que 5 % des vols de deux-roues. Et 70 % des réseaux démantelés avaient un rapport avec un trafic de pièces détachées, plus que de véhicules entiers.

Assurance élevée en ville
Cette sinistralité ne va pas sans un impact sur la situation économique des assurés : selon une étude de l’entreprise ICA Security, le propriétaire trentenaire d’un Yamaha Tmax 500 (deux-roues le plus volé), affichant un bonus de 50 %, règlera, chez un assureur spécialisé, un contrat annuel RC+vol+incendie 692 euros TTC/an à Paris, contre 351 euros TTC/an à La Rochelle (Charente).

Quotidien
Le risque vol possède un impact sur le quotidien du possesseur de 2-roues : selon un sondage rendu public lui aussi par ICA Security, 20 % des motards interrogés déclarent que le risque vol a été un élément déterminant du choix de leur deux-roues. Et 20 % déclarent avoir déjà été victimes d’un vol de deux-roues ou d’accessoire.

Réponse adaptée
Si ICA Security présentait cette étude, le 18 novembre dernier, ce n’était évidemment pas par philanthropie. L’entreprise présente un arsenal complet pour lutter contre le vol de deux-roues. Le premier niveau réside dans le gravage (obligatoire chez nombre d’assureurs) associé à une puce d’identification RFID, qui permet de pouvoir retrouver le véhicule via le réseau d’inspecteurs Argos répartis dans toute l’Europe. Intéressant, l’intégration de la puce RFID n’augmente le gravage (90 euros environ) que d’un euro supplémentaire.

Antivol mécanique et traqueur
ICA dispose également d’une gamme d’antivols mécaniques et électroniques, Xena, certifiés NF-FFMC et SRA. Enfin, l’expert en sécurité étend le champ d’action du Traqueur Rider, un dispositif VHS de repérage du véhicule en temps réel, au coût de 500 euros plus l’abonnement annuel.

Conseils antivol
Pour ceux qui n’ont pas les moyens d’investir dans ces produits, la solution, en zone urbaine, reste de disposer d’un antivol dont la fabrication est certifiée NF-FFMC (la marque la plus rigoureuse dans ses exigences de résistance). Le motard moyen veillera également, comme le précise la Commission Stop-Vol de la FFMC, à toujours attacher son deux-roues à un point fixe, sur le mobilier urbain par exemple. Cela compliquera la vie des voleurs.

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