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Nids-de-poule, chaussées déformées… De la N 31 au centre-ville de Compiègne, en passant par la zone commerciale de Jaux-Venette, les manifestants réunis par l’antenne de l’Oise de la Fédération française des motards en colère (FFMC 60) ont marqué à la peinture divers points noirs, le 22 avril lors d’un rassemblement de près de 150 conducteurs.

« Lors des accidents, on évoque souvent une perte de contrôle, ce qui veut tout et rien dire, explique Olivier Renault. L’état de la route peut en fait en être la cause. » Car à moto, on tient en équilibre sur deux roues et une simple rainure peut déstabiliser le conducteur et le faire sortir de sa trajectoire.

Un blessé près de l’A1
Dans le cortège, un homme raconte un accident survenu le 20 avril, à la sortie de l’A1, près de Chamant : « Un motard a glissé à cause d’un nid-de-poule, il est tombé et sa moto est passée sous un camion. Il est encore à l’hôpital. » Michael Guilbert, membre de la FFMC 60, prend l’exemple de la D 200, près de Compiègne. « Depuis quatre ans, des panneaux signalent la route abîmée aux motards… Qu’attend-on pour la réparer ? »

Rails guillotines
Autre point de discorde avec les autorités locales, la protection des poteaux de glissières de sécurité : en cas de chute, un motard peut glisser. S’il heurte un de ces poteaux, il peut être guillotiné ou avoir un membre sectionné. Les motards exigent une protection, obligatoire dans les virages dont le rayon est intérieur à 400 mètres. Ce n’est pas toujours appliqué... Alors la FFMC manifeste, comme dans l’Oise ce samedi qui était la veille du premier tour de l’élection présidentielle.

Son antenne de l’Oise promet d’autres mobilisations si les autorités locales n’intervenaient pas sur les points noirs signalés à la peinture : « En 2017, nous allons nous focaliser sur le département, explique le porte-parole de la FFMC 60. Et nous rapprocher de nos voisins de l’Aisne et de la Somme. » Le Conseil général de l’Oise, la préfecture et la région sont prévenus.

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