Que l’on soit chanteur, pilote, journaliste moto ou bien team manager, la vraie classe, c’est de partir en étant au sommet de son art. Rien de pire que de pathétiques adieux au music-hall ou de la saison de trop du sportif, incapable de suivre les nouveaux talents de la catégorie. En ce qui concerne Davide Brivio, ce qui est sûr, c’est qu’il ne laissera que des regrets.
Champion et puis s’en va...
A 57 ans, Davide Brivio a réussi l’exploit de mettre en musique le team Suzuki de MotoGP pour lui faire décrocher un titre et une troisième place au championnat 2020, des prestations largement méritées bien qu’obtenues dans une année un rien particulière.
Pour rappel, Brivio a une longue expérience du MotoGP : après avoir oeuvré en World Superbike, il a ensuite convaincu Valentino Rossi de le rejoindre chez Yamaha, puis l’a suivi quand il est passé chez Ducati, puis a rejoint Suzuki en 2013. Mais là, Brivio change de braquet : il va intégrer le team Alpine de F1 (nouveau nom de l’équipe Renault) et aura a gérer Fernando Alonso, qui fait son retour au sein de la marque française, après lui avoir obtenu ses deux derniers titres mondiaux, en 2005 et 2006.
Qui va donc reprendre la place de Brivio ? Envoyez un CV à Suzuki si vous vous sentez capé pour le job. En tous cas, dans un autre registre, Andrea Dovizioso aurait par ailleurs annoncé qu’il avait refusé un job de team manager...
