L’hivernale des Millevaches, organisée par le moto club Meymacois, a eu lieu du 13 au 15 décembre 2014, dans le département de la Corrèze. Elle s’est déroulée une semaine après l’autre hivernale du même nom, connue sous l’appellation d’Authentic.

Village éphémère
Si la neige était aux abonnés absents de cette hivernale 2014, cela n’a pas empêché 3.000 motards, qui s’étaient préparés à affronter le froid, d’être présents et de savourer ce moment convivial. Des retrouvailles pour certains et de nouvelles rencontres pour les nouveaux-venus. Sur le plateau, où d’ordinaire broutent paisiblement des bovins, des machines en tout genre et de toute époque ont pris racine. Le tout formant un village éphémère, le temps d’un week-end.

À la dure
Par petit groupe, entre copains ou par affinité, les motards et motardes se regroupent autour d’un point chaud, à savoir le feu de camp. Indispensable tout de même en cette saison ! D’ailleurs, juste après avoir calé leur moto sur la béquille et monté la tente, enfilé manteau chaud et chapka (habillement presque local), ils se sont adonné à l’un des sports favoris : la coupe du bois. Normal !

Mais on ne vient pas, de France et des quatre coins de l’Europe, à cette concentre pour avoir chaud, mais pour retrouver le côté nature qui campe au plus profond de nos « roule-toujours ». Sans oublier de partager de bons moments à réinventer le monde autour d’un verre ou d’une bonne grillade. Vivre à la dure avec le sentiment d’un peu de liberté retrouvée, c’est le cocktail gagnant d’une bonne hivernale.

Bonne cuvée
Même si cette cuvée 2014 s’est déroulée dans des conditions presque trop confortables, tous ont déjà prévu d’être là l’an prochain. En espérant qu’ils soient accueillis par un grand manteau blanc.

Un grand merci aux organisateurs !
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Un peu d’histoire

L’hivernale des Millevaches a été lancée en 1969 par Michel Perdrix, un motard parisien du moto club 95. Victime de son succès, elle a été arrêtée en 1974. Elle sera relancée en 2009 par le moto club de Meymac.

Contrairement à l’idée reçue, le plateau des Millevaches, parfois appelé « Montagne limousine », ne tire pas son nom des bêtes à cornes qui paissent dans les verts pâturages, mais cela vient du patois local. Pour les Limousin, une vache est une source d’eau et le plateau, qui culmine à 977 mètres, en compte un grand nombre, d’où « le plateau des Millevaches ».

Éric Bleuse - Correspondant Pyrénées-Orientales

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