Aux États-Unis, le 23 mars, le fabricant des téléphones Black Berry décidait de ne plus proposer d’application permettant de signaler les contrôles routiers, répondant ainsi à la demande de quatre sénateurs américains. Une décision « vertueuse » (d’aucuns parleront de « bien-pensance ») qui ne manque pas d’apporter de l’eau au moulin des associations et élus français qui ne jurent que par la répression. Ceux-ci, à l’image de la Ligue contre la violence routière (LCVR), militant pour l’interdiction de tout avertisseur de radars.

Coyotte, Inforad, Wikango… les fabricants d’avertisseurs de radars ou d’applications qui font office, tout comme les sites Internet, sont dans le collimateur. Qu’ils préviennent de la présence des radars fixes selon, en France, la cartographie officielle ou qu’ils fonctionnent de manière communautaire pour le signalement des contrôles mobiles, tous sont actuellement parfaitement légaux dans l’Hexagone. Seuls les détecteurs de radars sont interdits.

Civique ou pas civique ?
« Anti-civiques » ou « anti-citoyens », voilà l’avis des partisans du tout-répressif concernant notamment les appareils communautaires, dont les informations sont fournies par des « éclaireurs » (les utilisateurs eux-mêmes). D’autres estiment qu’ils sont utiles, comme ce policier de l’Oregon (États-Unis), cité par l’Argusauto.com : « Si ces appareils incitent les conducteurs à faire plus attention, à être prudents, à ralentir et à conduire selon les règles, cela contribue à rendre les automobilistes plus vigilants et à conduire plus sûrement. »

Et les fabricants d’insister sur les autres services que peuvent rendre leurs dispositifs : connaissance des limitations exactes de vitesse permettant de ne pas les dépasser, signalisation des embouteillages, accidents, intempéries et autres travaux… On sent que le débat entre les « pros » et les « antis » n’est pas près d’être clos.

- Plus d’infos sur le site de l’Argusauto.com

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