L’écran doté de plots pour « tear-off » donne le ton : Café Racer s’affiche comme un intégral à tendance sportive. Pourtant, après trois mois d’essai, on peine à en préciser le programme exact, tant, sans être raté, il souffre d’une conception insuffisamment aboutie.

En utilisation tourisme, le confort est acceptable grâce à un poids contenu (1 390 g en XL) et des garnitures très « pantoufle », mais qui maintiennent insuffisamment à vitesse élevée, situation dans laquelle ce casque se révèle peu silencieux. La mentonnière, très proche du maxillaire inférieur, ne rassure pas en cas de chute. Le port des lunettes est en revanche assez facile, un bon point en l’absence de pare-soleil.

Par temps frais, le double écran antibuée – qui n’est pas un Pinlock – ne fait pas son boulot correctement : il s’ajuste mal et laisse passer air et eau. Sans le double écran, la buée s’installe durablement, les aérateurs étant trop anémiques. Quant aux canaux situés dans la calotte, ils débouchent sur… un tissu trop hermétique. L’écran est très facile à déposer et remettre.

Selon les versions, ce casque est doté d’une jugulaire à double anneau (modèles blancs et décos) ou d’un clip automatique. Cette seconde option est à éviter car le réglage n’est pas fiable. Bref, les 199  € demandés se justifient difficilement.

Avec la participation de Jean-Denis Chauvin

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