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Essai conso : le crash test des gants d’été

Conso crash test gants d’été : pas évident de concilier ventilation et protection. Moto mag a testé 14 modèles en les soumettant à un crash test maison (frottés sur le bitume à la vitesse de 40 km/h sur 50 m.) Pragmatique mais efficace !

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Test conso : des gants mis à l’épreuve Test conso : un gant sous les gants Test conso : 14 paires à l’essai

Été ou mi-saison ?
Principaux avantages de cette configuration, un poignet plus libre de ses mouvements, mais sans compromettre la protection dans l’éventualité d’une chute. Idéal ? Peut-être, mais pas au goût de tout le monde. Ainsi Axel râle, car « il reste une zone nue entre le gant et la manche par laquelle le vent s’engouffre. Mon blouson gonfle alors comme un ballon. »
Si tous les essayeurs ne partagent pas ce point de vue, il n’en va pas de même pour les filles pour lesquelles les manchettes longues restent incontournables.

Méfiance lors de l’achat, tous ces gants ne sont pas aussi aérés qu’ils paraissent. Malgré de nombreuses perforations pratiquées dans le cuir, certains modèles (Bering, Rev’it, Furygan, Dainese…) restent hermétiques au flux d’air. Au point d’être qualifiés par nos essayeurs de gants mi-saison. La raison tient à la présence, quasi indispensable sur du cuir, d’une doublure de confort qui occulte ces orifices. La question n’est pas de mise pour le textile au contact plus agréable. En revanche, ce dernier matériau à la fâcheuse tendance d’être plus fragile lors d’une chute.

Le test
Pour vérifier sa résistance, nous avons organisé une simulation de glissade (voir procédure). Bonne nouvelle, aucun modèle ne s’est détruit au point d’exposer les mains au contact avec le bitume. Si certaines paires conservent des stigmates de l’épreuve (arrachement, perforations…), d’autres sont sorties indemnes au point d’être immédiatement réutilisables.

Au moment du choix, il convient bien s’interroger sur ses besoins pour ne pas avoir à transporter plusieurs paires. Choisir un modèle très aéré se révèle malvenu lorsque la température chute (montée de col, retour de soirée à la fraîche…). A l’opposé, les modèles moins ventilés garantissent une fourchette d’utilisation plus large débordant de la période estivale au prix d’un supplément de sueur lors de la canicule.

Verdict
Au final, nous avons retenu trois paires aérées (2 pour les hommes, 1 pour les femmes) vendues environ 50 € et 2 paires (1 homme, 1 femme) plus polyvalentes. Des résultats à découvrir dans le numéro (n° 269) de juillet/août.

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