1/ Assurez-vous : Avant toute chose, même si peu de moto-écoles pensent à vous le signaler, sachez que vous devez souscrire une assurance complémentaire à votre Responsabilité Civile. Les moto-écoles AFDM incluent l’assurance dans leur prestation.

2/ Méfiez-vous des prix cassés : Bannissez les forfaits miracles, le permis moto ne se brade pas. Il nécessite de l’entraînement sur plateau et en circulation. Les formations à bas prix se déroulent dans de mauvaises conditions : beaucoup d’élèves, peu ou pas de suivi, pistes en mauvais état, motos préparées pour être plus « faciles »... À éviter absolument si vous voulez apprendre à conduire, et pas seulement à obtenir le permis.

3/ Vérifier le nombre d’heures de formation : Le nombre d’heures sera fonction de votre évaluation préalable et de minimum 20 heures obligatoires. Tablez sur un à deux cours par semaine, étalés sur deux mois minimum.

4/ Préférez les formations « longues » : Les formations « longues » permettent d’assimiler les contenus pédagogiques entre chaque cours, elles sont donc plus efficaces que les stages rapides. Cela peut se comparer à l’apprentissage d’une langue : avec une méthode accélérée, vous retiendrez quelques phrases qui ne feront pas illusion longtemps. Ce n’est qu’en prenant le temps de s’immerger et d’apprendre vraiment que vous pourrez soutenir une conversation. Et pour la conduite, c’est de votre sécurité qu’il s’agit...

5/ Refusez le bachotage : Fuyez les moto-écoles proposant du bachotage en salle ou des conseils donnés entre deux cônes, lors des temps morts sur les pistes d’entraînement. Votre formation doit comprendre un temps de conseil théorique sur les techniques de conduite, les caractéristiques d’un deux-roues et les scénarios à risques. De plus, cette formation théorique ne consiste pas en la simple projection d’un DVD, elle demande un accompagnement, avec la présence du formateur pour répondre à vos questions.

6/ Suivez le livret d’apprentissage : Le livret pédagogique n’est plus obligatoirement présenté à l’examinateur. Pour autant, il existe toujours. Nous ne saurions trop le conseiller. Il doit être annoté avec votre moniteur, ainsi que la fiche de suivi élève détaillant votre progression, vos acquis et ce qu’il vous reste à apprendre.

7/ Vérifiez le lieu de « plateau » : 3 élèves en « plateau » et 2 élèves en circulation par formateur, c’est la règle dans les bonnes moto-écoles (celles reconnues par l’AFDM). Au-delà, le formateur ne peut vous consacrer l’attention nécessaire, surtout en début de formation.

8/ Vérifiez l’état du matériel : Pour ne pas faire la queue sur la piste, vérifiez qu’il y a bien une moto par élève. Profitez-en pour voir l’état des machines ainsi que de l’équipement prêté, comme les casques.

Un conseil : achetez votre propre casque et vos équipements de protection, à votre taille, ils seront plus sûrs et vous serviront bien au-delà du permis.

9/ Contrôlez les heures en circulation : Le permis moto comprend une épreuve sur plateau et une autre en circulation. Les leçons de circulation doivent se dérouler sur des itinéraires variés permettant de travailler des objectifs spécifiques. La formation « circulation » ne doit pas être exclusivement les heures passées à se rendre sur le plateau !

10/ Appuyez-vous sur le Mouvement motard : Contactez l’antenne FFMC locale, elle aura peut-être des adresses à vous suggérer. Demandez aux jeunes motards leur avis sur la qualité de la formation qu’ils ont reçue. Et si vous trouvez une école qui répond à nos critères et dont vous êtes satisfait(e), n’hésitez pas à en parler, elle sera peut-être intéressée à rejoindre le réseau de l’AFDM.

Très bonne formation à vous, et prudence !

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