La protection mécanique
Un lèche-roue minimaliste est beau et c… à la fois. Cette pièce est en effet d’autant plus efficace qu’elle est large et longue. L’essai avant achat étant ici impossible, ne négligez pas Internet pour recueillir des infos auprès d’autres motards. Interrogez-les sur d’éventuels frottements du lèche-roue sur le pneu (une situation possible aussi si vous roulez en duo et chargé). Un défaut moins probable si le lèche-roue est « taillé » dans un plastique épais et rigide (ABS).
Il faut également être attentif à la qualité de conception. Il n’est pas rare, une fois l’objet déballé, de se rendre compte que les trous ne tombent pas au bon endroit ou ne sont pas au bon diamètre (investissement alors indispensable dans une fraise au carbure pour adapter la prétendue pièce adaptable à votre moto !). Après un achat à 150 à 200 €, ce genre de surprise agace.
Pour finir, attention lors de la commande. Le plus souvent, votre concessionnaire n’aura pas la pièce en stock. Le délai pouvant être très long (2 mois lors de notre dernier test), ne payer qu’une part infime en acompte afin de pouvoir vous retourner vers un autre accessoiriste si le premier tardait à livrer.

Polyester ou ABS ?
Les lèche-roues sont majoritairement en fibre de polyester. Ce matériau compte parmi ses atouts une bonne résistance à l’abrasion et un coût de fabrication modéré. Sa réparation est également accessible à un bricoleur soigneux.
Le recours à l’ABS, plus complexe à mettre en œuvre, ne se justifie d’un point vue industriel que si de grands volumes doivent être produits, d’où son utilisation massive pour la fabrication de casques et beaucoup plus anecdotique pour celle de lèche-roues. Les pièces en ABS présentent souvent moins de défauts d’aspect – le travail de finition avant peinture est moindre que pour le polyester – mais ont l’inconvénient d’éclater facilement en morceaux sous l’effet d’un choc. Leur réparation est une affaire – coûteuse – de professionnel.

Publicité

Commentaire (0)

Infos en plus