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Choisir son blouson d’été : bien vu Choisir son blouson d’été : mal vu Choisir son blouson d’été : perforations Choisir son blouson d’été : amovible

Un feu rouge qui s’éternise, un embouteillage d’où l’on ne peut s’extraire et voilà que la moto devient sauna.
Mais sacrifier sa sécurité en portant tongs et t-shirt (un pas que trop de « motards » franchissent), c’est ignorer les vertus des textiles aérés dont le fameux mesh (maille en anglais).

Grâce à ses microperforations, ce matériau laisse libre cours au zéphyr. À tel point que le blouson finit par se faire oublier.
Idéal pour rouler au frais et à moindre frais (des modèles à moins de 100 € existent) sans (trop) risquer sa peau en cas de glissade.
Mais il faut aussi veiller aux systèmes d’entrée d’air pour ne pas être frigorifié dès la tombée du jour. Explications.

Les entrées et les sorties d’air
Zips et panneaux repliables sont la plupart du temps faciles à mettre en œuvre, y compris en roulant (assurez-vous que la manipulation des zips et velcros ne pose pas de problème mains gantées).

Sur une grosse routière, on peut tolérer un blouson aux écoutilles peu hermétiques. Sur un roadster, mieux vaux contrôler ce point pour ne pas geler au premier rafraîchissement.
Les blousons aérés ont évidemment tendance à se gonfler d’air. Une lapalissade qui doit attirer votre attention sur les éventuelles voies d’extraction arrière (si vous voulez éviter le look parachute, donc…).

Vestes d’appoint
Les modèles les plus polyvalents offrent une conception tripartite. Au blouson aéré se greffent, pour faire face aux variations de température (petit matin ou nuit très fraîche) et à la pluie, une sous-veste thermique et une surveste de pluie.

Ce système impose de s’arrêter pour fermer les écoutilles et le prix peut alors atteindre plusieurs centaines d’euros. Mais cette polyvalence mérite réflexion.
À noter que sur ces modèles multicouches, des serrages aux biceps permettent de compenser les variations d’épaisseur.

Confort
La qualité de la doublure est importante pour un blouson qui se porte le plus souvent bras nus. Tâter pour savoir si c’est soyeux ou rêche. Certains nylons collent à la peau en cas de transpiration. Désagréable.
Pensez aussi à la couleur. Le noir, peu salissant, retient la chaleur. Les couleurs claires, réfléchissant les rayons du soleil, imposent de nombreux passages au lave-linge, sous réserve que le textile le tolère.
Bien vérifier l’étiquette d’entretien avant achat. Certains blousons proposent aussi un zip de raccord à un pantalon. Parfait pour qui entend compléter son équipement au fil du temps.

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