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Test chargeurs de batterie : très bien, mais cher ! Test chargeurs de batterie : le moins bon, mais... Test chargeurs de batterie : notre méthode Test

Charge principale
Le meilleur moyen de ne pas avoir à stopper l’agonie d’une batterie moto ou à assurer sa résurrection, c’est de faire en sorte qu’elle ne commence pas à mourir. Ceci suppose que les processeurs ou programmateurs intégrés soient suffisamment subtils pour ne jamais charger plus qu’il ne faut. En moins abscons, il ne doit être délivré que l’intensité de charge correspondant à l’état de décharge de la batterie. Ceci tout en tenant compte de sa capacité initiale. Envoyer trop d’intensité trop vite et trop longtemps à une batterie de faible capacité, c’est prendre le risque de la faire chauffer.

Avec les chargeurs préhistoriques, l’intensité délivrée était égale du début à la fin, et au mieux réglable manuellement sur des outils plutôt réservés à des professionnels, sur lesquels il n’existait aucun système de coupure de charge. Faute de surveillance, au mieux des batteries ont servi de fusible et quelques fois des garages ont brûlé. Les chargeurs actuels sont conçus pour rester branchés des mois, voire des années sur des batteries de tous types, sans que jamais rien de tout cela n’arrive.

Charge de la brigade légère
Même sur une petite batterie (mini 5A), une intensité de charge peut très bien être assez forte (1à 3 A) en tout début de charge, si les accus sont vraiment à plat. Elle doit ensuite décroître plus ou moins progressivement selon la capacité des éléments « à récupérer » et retenir. Dans ce domaine, plusieurs écoles se côtoient : soit les partisans de la recharge lente à l’ancienne, soit les partisans de la recharge musclée et rapide presque jusqu’au bout, avant un passage à une charge effectivement beaucoup plus lente et décroissante. Tous se rejoignent sur l’idée générale que plus la batterie est « pleine », plus l’intensité de charge doit décroître pour se couper lorsque les 14,40 V sont mesurables (chargeur branché) aux bornes de la batterie.

Charge d’entretien
Pour toujours être capable de donner assez d’elles mêmes, ces dames les batteries ont non seulement besoin que l’on fasse reluire et recharge leurs escarcelles, mais aussi qu’on les entretiennent et soutiennent à la régulière. Après la coupure de charge principale, un chargeur doit donc surveiller la décharge naturelle et celle-due à d’éventuels consommateurs officiant même contact coupé (alarmes, horloges…). Dès que le niveau descend en dessous d’un voltage donné, il ouvre à nouveau le robinet à ampères pour tout remettre à niveau. En principe pour pouvoir délivrer un ampérage puissant au démarreur, et ce plusieurs fois de suite, une batterie 12 V doit afficher entre 13 et 14 V à ses bornes.

Au final
Tous les chargeurs de ce test offrent au moins les fonctions de charge principale décroissante et d’entretien. Tous sont bons pour le service, la note technique la plus basse est 6, attribuée à un chargeur Oxford qui reste d’un assez bon rapport qualité prix (7). Tecmate, CTEK, Acumen, BS, Facom offrent des nouveaux appareils beaucoup plus perfectionnés et appréciés par nos tests, tandis que Techno Globe (aussi importateur CTEK) offre un chargeur polyvalent de bon aloi.

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