Interviewée par nos confrères de France Bleu, Valérie Simonet refuse de changer les panneaux 90 en 80 à l’occasion de la baisse des vitesses maximales autorisées sur les routes bidirectionnelles sans terre-plein central.
La présidente du conseil départemental de la Creuse ne se contente pas de faire de la résistance passive : elle dénonce le scandale qui consiste pour le gouvernement à annoncer que le budget de changement des panneaux serait pris en charge par l’État, alors que celui-ci se contente de promettre de les rembourser au 1er janvier 2019… en puisant dans un fonds, alimenté par le produit des amendes routières. Or, ce fonds est déjà utilisé par les départements pour la « mise aux normes » des infrastructures routières par les communes. En résumé, l’État reprend d’une main ce qu’il avait déjà donné de l’autre.

Valérie Simonet entend ainsi protester contre l’absence de concertation avec les collectivités locales en charge de la voirie. Le message au gouvernement est clair : vous avez voulu abaisser la vitesse ? Démerdez-vous maintenant avec les conséquences de vos décisions.

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