Second décès contre le mobilier urbain

Ce drame n’est pas unique dans le chef-lieu de la Haute-Garonne : fin novembre, un motard de 32 ans est mort, route de Lardenne, à Toulouse, après une chute contre une barrière anti-stationnement, installée en bordure de trottoir, qui lui a perforé le thorax.

Prudence

« Certains plots ont leur utilité. Il est difficile de juger de leur dangerosité. » Même si le coordinateur de l’antenne FFMC 31 tempère et reste prudent, il est flagrant de constater que ces deux décès auraient pu être évités. Les dispositifs anti-stationnement fixes et métalliques restent dangereux en cas de projection du corps d’un conducteur ayant chuté, même à faible allure.

Suppression

Selon Ladepeche.fr, la ville de Toulouse étudierait la suppression de certaines barrières, dès l’été prochain, au début dans la rue du Taur. « Pour que les Toulousains se réapproprient la ville autrement », explique Jean-Charles Valadier, adjoint au maire en charge de l’aménagement de l’espace public. Souhaitons que la commune étende l’expérimentation à l’ensemble du centre-ville.