Continental a remplacé ces produits par un revêtement rugueux placé sur la surface intérieure du moule. Cette rugosité, ajoutée à de courts démoulages intermédiaires, garantit selon le manufacturier un pneu « prêt à l’emploi ». Début de réponse quant à l’efficacité du procédé, aucun journaliste n’est n’a chuté lors des premiers tours de roues de cette présentation à la presse.

Mutigomme qui s’ignore
Le ContiRoadAttack 2 n’est pas un multigomme, mais il s’inspire de cette technologie. Une seule gomme (un mélange de silice et de noir de carbone) est employée, mais la bande de roulement et les flancs sont cuits à des températures différentes.

Cette technique permet à Continental de revendiquer pour son pneu une plus grande longévité et une meilleure adhérence sur l’angle... comme un multigomme.

Une construction classique
La carcasse radiale est constituée de trois nappes, deux en polyester/rayon et une en acier. Cette dernière est enroulée à l’avant comme à l’arrière à 0° (soit dans l’axe de la moto) pour limiter l’allongement des pneus à haute vitesse. L’écartement de ses spires est constant, contrairement à la solution retenue par Pirelli et Metzeler (Interact) pour augmenter la surface de contact au sol.

Comportement
Pour accroître vivacité lors de la mise sur l’angle, le profil du RoadAttack 2 est plus triangulaire que celui de son prédécesseur. Conséquence, la conduite est plus dynamique et la stabilité sur l’angle impressionnante. Cette caractéristique, désormais commune à la majorité des pneus de la gamme, confère une personnalité propre aux pneus du manufacturier allemand.

Disponible dès à présent sur les sites spécialisés, le tarif du ContiRoadAttack 2 se situe aux alentours de 265 € (120/70x17 et 180/55x17, hors pose). Prochaine étape, mesurer ces aptitudes face à la concurrence (Bridgestone BT-023, Dunlop Roadsmart, Metzeler Z6 Interact, Pirelli Angel ST, Michelin Pilot road 2) lors d’un prochain comparatif.