Pour 2004 les ingénieurs ont planché sur le gain de puissance et la baisse de poids. La cylindrée augmente, tandis qu’un nouveau cadre moulé et la double injection séquentielle font leur apparition. Honda a surtout travaillé la répartition des masses pour rendre toute cette cavalerie exploitable. Le moteur est déplacé vers l’avant et le bras oscillant allongé. Le réservoir d’essence est désormais situé en arrière et plus bas. À son emplacement habituel, on trouve un simple habillage de la boîte à air. La suspension arrière est de type Unit Pro-Link dont l’amortisseur traverse le bras oscillant pour s’ancrer sur les biellettes. L’échappement est de type 4/2/1 avec sortie sous la selle. Elle est équipée d’un amortisseur de direction électronique et une boîte de vitesses extractible.

Tout semble ergonomique pour une utilisation sur route, mis à part des repose-pied situés plus haut et plus en arrière. Le "faux réservoir" est plus large qu’auparavant et le guidon n’est pas très en avant.
- Le bruit à l’échappement, comme celui qui se dégage des entrailles du moteur, est contenu et feutré. La linéarité de la puissance, la régularité du couple ou encore l’équilibre de la partie-cycle donnent une impression de facilité inimaginable sur ce type de moto mais gomment les sensations.

- Ce n’est qu’en forçant la dose que l’on mesure le potentiel de cette moto. Au bout de chaque ligne droite du circuit, on est bien content de retrouver un freinage digne de ce nom (sauf en progressivité).
- Si les accélérations en sortie de virage montrent l’excellente motricité de la nouvelle Fireblade, il est en revanche difficile d’apprécier l’efficacité du nouvel amortisseur de direction électronique.
- Disons seulement que la moto ne guidonne jamais lorsqu’elle retombe après un délestage, mais l’essai sur route nous en dira plus. La boîte de vitesses, elle, est assez précise à défaut d’être douce.
- Surprise : la CBR 1000 est moins agile que la 900, notamment dans les enchaînements où il faut un peu forcer avec le corps pour effectuer rapidement l’opération... La contrepartie d’une stabilité sans faille, mais rien de "camionesque" cependant.

- Reste à savoir si la version française en 100 ch mérite un tel investissement pour la route auquel il faut ajouter le budget entretien et assurance.

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