Coïncidence ou dommages collatéraux ? Dans la nuit du jeudi 31 octobre au vendredi 1er novembre, veille des dernières manifestations bretonnes contre l’écotaxe et pour l’emploi, quatre radars automatiques ont été incendiés dans le pays de Lorient, rapporte le site d’information locale breizh-info.com.

Situés sur les communes de Quéven, Hennebont, Merlevenez et Plouhinec, les appareils ont été entourés de pneus qui ont ensuite été enflammés, rendant les flasheurs inopérants. Les destructions ayant eu lieu approximativement au même moment, la piste d’un « commando » est envisagée et une enquête a été ouverte par le parquet et confiée à la gendarmerie.

Par ailleurs, samedi 2 novembre au soir, après que des manifestants ont détruit le portique écotaxe de Saint-Allouestre, au nord de Vannes, deux autres radars ont été eux aussi incendiés. L’un à Moustoir-Ac, près de Locminé, l’autre à Pluvigner. « Les deux sont hors d’usage », précise le quotidien Ouest-France. Ce sont donc six radars qui ont été détruits en moins d’une semaine dans le Morbihan.

[MàJ 4/11/13, 19h20] En tout, sur l’ensemble du territoire breton, ce sont huit pauvres boites à images qui ont été la cible d’incendiaires en quelques jours, nous apprend Ouest-France. En plus des six déjà cités, un radar situé à Mézières-sur-Couesnon, entre Rennes et Fougères (Ille-et-Vilaine), a été incinéré dans le courant du week-end. La huitième victime, qui elle aussi a péri dans les flammes, lundi vers 1h40, se trouvait à Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor) sur la RN12, près de la sortie Corneille.

(Photo d’illustration / Sources : Breizh-info.com / Le Parisien.fr / Le Monde.fr)

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