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Bimota DB9 Brivido : freinage plutôt sérieux Bimota DB9 Brivido : Testastretta 11° Bimota DB9 Brivido : haute couture à l’italienne Bimota DB9 Brivido : Extrem Tech

Elle fut l’une des nouveautés les plus admirées du dernier salon de Milan, en novembre 2011, et on comprend immédiatement pourquoi. Il y a d’abord le style, minimaliste, qui va à l’essentiel, pour renforcer cette double sensation de moto brute et de sophistication poussée à l’extrême.

De la sportive DB8 dont elle dérive, la Brivido a conservé les caractéristiques techniques essentielles. On retrouve donc le magnifique châssis qui associe une structure tubulaire en acier NiCrMo4 et des platines en alu taillées dans la masse plus importantes que sur les autres réalisations du constructeur. Au point qu’une fois les flancs de carrosserie en place on ne voit qu’elles.

Testastretta
À l’intérieur, prend place le 1198 Ducati Testastretta dans la variante déjà utilisée par la Multistrada et la Diavel caractérisée par un diagramme de distribution qui ramène le croisement à 11° au lieu de 37° sur la Superbike. Un diagramme « sage » destiné à améliorer la souplesse du twin à bas régimes et sa réponse à mi-ouverture des gaz. La puissance n’en reste pas moins spectaculaire avec 162 ch à 9 500 tr/mn et 13 mkg de couple en version libre. De quoi catapulter les 177 kg à sec à la moindre rotation de la poignée droite.

A noter aussi la présence d’un embrayage en bain d’huile, plus progressif et plus silencieux que l’embrayage à sec des sportives. La position de conduite a bien sûr été revue pour s’adapter à une utilisation plus diversifiée, incluant les trajets en ville. Le triangle selle/ repose-pieds/guidon est donc totalement différent.

Monodisque périmétrique
Les suspensions sont signées Marzocchi pour la fourche de 43 mm et Extreme Tech pour le combiné arrière. Tous deux sont réglables en précharge des ressorts, en compression et détente hydraulique. Le freinage est confié à un double disque de 320 mm et à deux étriers 4 pistons (et 4 plaquettes) à fixation radiale. Sur la version S, le double disque est remplacé par un monodisque périphérique développé par Bimota dont on espère qu’il sera plus agréable et endurant que celui qui équipait les Buell. Les roues sont en aluminium forgé, une technique coûteuse mais qui permet de réduire la matière (et donc le poids) sans altérer la rigidité.

La décoration reprend le rouge et le blanc, habituel à la marque, que soulignent les nombreux éléments noirs en carbone. Comme on s’en doute, cette beauté italienne ne se destine pas au premier compte sur livret venu. Annoncée à 25 990 € pour une commercialisation prévue en ce printemps 2012, la Bimota Brivido est et restera une moto d’exception.

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