Si beaucoup de passionnés ont regretté l’absence du suisse Rolf Biland ou de l’anglais Darren Dixon, ils ont en revanche été enchantés de pouvoir rencontrer Dieter Busch, le constructeur allemand qui pendant des nombreuses années a tellement fait évoluer le sides de GP.

Les stars toutes cylindrées

Toujours sur piste, mais coté moto cette fois, à signaler la venue du pilote néo-zélandais Hugh Anderson. Sa dernière apparition en Europe datait de 1998 lors du centenaire du TT d’Assen. Anderson a été sacré quatre fois champion du monde entre 1963 et 1965. C’était dans les catégories 50 et 125 cm3, toujours avec des Suzuki. Avec Nieto, Ubbiali ou Bianchi, ce néo-zélandais reste un des pilotes qui ont le plus marqué l’histoire des petites cylindrées en GP. À 74 ans, il retrouvait le circuit belge 47 années après son premier titre. Il fera quelque tour de piste avec une Yamaha ex Billy Ivy prêtée par le Duch Yamaha Classic Racing Team de Ferry Brouwer.
Autre grande star du week-end, avec les habituésGiacomo Agostini, Steve Baker, Christian Sarron, Jim Redman, Phil Read, Rod Gould, Dieter Braun ou encore Jan de Vries, le fantasque Marco Lucchinelli. Avec sa désinvolture légendaire, le champion italien n’a pas seulement mis de l’ambiance dans le paddock, mais a aussi fait le spectacle sur piste. Il était en selle à une Suzuki de la collection Steve Wheatman.

Eigteen

Autre grande attraction du week-end est sans aucun doute la « 4 Hours of Spa Endurance », une course d’Endurance réservée aux sportives des années 80/90.
Avec le Bol d’Or Classic en France et l’Endurance d’Albacete en Espagne, c’est la course d’endurance réservée aux motos anciennes qui attire le plus grand nombre de participants. Pour cette édition 2010, plus de 110 équipages étaient engagés…
Autant vous dire que le spectacle était au rendez-vous et comme presque toujours, il a fallu attendre les derniers tours pour connaître les vainqueurs.

Guzzi devant les jap’s

Comme l’année dernière, et presque pour fêter la venue de l’usine Guzzi à Spa, c’est encore une moto de Mandello qui montera sur la plus haute marche du podium. En 2009 c’était la Guzzi Moto Bel, avec Charles-Artigues et Sleurs, cette année ce sera le tour des espagnols Segarra (père et fils) à faire triompher une Le Mans. Partie à 20h00, avec une piste mouillée, la course a été de suite dominée par la Guzzi Bel, suivie par la Honda Dholda de Martens-De Radigues, la Kawasaki Performance de Hampe-Haquin, la Suzuki Nikko Bakker des deux De Ridder ou encore la Yamaha OW 31 de Hubin-Chavanne. Avec la piste de plus en plus sèche au fil que le temps passe, les temps au tour descendent de manière vertigineuse et avec les mécaniques ainsi poussées, beaucoup connaîtront des problèmes. C’était presque une course à élimination que les Segarra et leur Guzzi ont très bien su gérer.

Un V8 sur deux roues

Dans le village, c’était également la marque Guzzi qui était à l’honneur. Certaines motos exceptionnelles, comme la fameuse V8 qu’en 1956 avec à ses commandes Bill Lomas se classera troisième ici même, venaient directement du musée de Mandello.
Exposées dans un pavillon spécifique, ces magnifiques Guzzi ont été admirées par des milliers de passionnés venus d’Allemagne, Hollande, Belgique, France, Grande-Bretagne et même des ex-pays de l’Est. Pour Christian Jupsin, organisateur de la manifestation, c’est certain : « La marque Moto Guzzi, au même titre que Ducati ou Laverda, garde une aura impressionnante dans la mémoire de nombreux motards européens ». Au vu du nombre de machines italiennes sur piste, nous on le croit !

Publicité

Commentaire (0)

Infos en plus