Avec le "gros" Beverly, pas d’ambiguité : en dépit de ses 500 cm3, c’est un scoot ville et non touring que nous propose Piaggio. La silhouette aussi originale qu’élégante en témoigne, comme, une fois au guidon, une hauteur de selle "humaine" qui facilite les évolutions et un poids bien contenu - 206 kilos tous pleins faits. Seule entorse au programme : l’absence de montre, plus utile pourtant que l’ouverture... électrique du coffre sous selle. Pour compenser, le Beverly nous gratifie d’une clé transpondeur, d’un anneau soudé au chassis pour le U et du double béquillage. Tout comme d’un coffre, rare sur un "grandes roues", même s’il n’accepte qu’un jet pour enfant.

C’est toutefois à l’ouverture des gaz que la bête se montre le plus réjouissant. Cest un vrai petit dragster urbain qu’on a entre les mains, en particulier à mi-régime. Et le freinage couplé étant aussi rassurant qu’efficace, on comprendra qu’évoluer dans le trafic à ce guidon est tout à fait jubilatoire. Sur voies rapides, c’est une autre affaire. Si l’engin se montre capable de dépasser (de peu) les 150 km/h, en dépit des grandes roues, la tenue de cap assez aléatoire invite à rendre la main. Idem sur chaussées bosselées, où le train avant n’en fait qu’à sa tête.

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