Essai

Benelli frappe fort d’entrée ! La 1150 Tre K est en effet de ces motos qui vous hypnotisent. On reconnaît là tout le génie du design italien et ce, jusqu’au moindre détails. Enfin, sauf ceux de finition…

Les moins d’1m75 risquent fort de galérer en ville, la hauteur de selle dépassant les 850 mm. La Tre K offre une position de conduite orientée roadster : selle courte, peu épaisse, buste légèrement basculé pour empoigner un guidon qui tombe bien sous les paumes.
- En ville, elle pêche par un embrayage un poil ferme qui demande un peu de poigne et son manque de souplesse moteur.
Par contre, elle bénéficie d’un rayon de braquage correct et d’un équilibre assez naturel.

Sur autoroute, la selle dure et étroite se rappelle vite à votre bon souvenir. Les vibrations en bout de guidon endolorissent vos doigts et la protection de la bulle, même en position « haute », est toute symbolique. Un roadster, on vous dit… Que l’on apprécie mieux sur petites routes.

- Précise à la mise sur l’angle, stable et d’une neutralité sans faille, la Tre K penche ouvertement du côté roadster sportif.
- Son train avant est d’une précision rassurante. Cette rigueur se paye néanmoins au niveau du confort : les suspensions sont sèches et mieux vaut rester sur du billard…
- La monte pneumatique « mixte » d’origine limite les possibilités de la moto et le bridage moteur est catastrophique !
- Arrivé à 6000 tours, le moteur régule et n’offre plus rien.
- Et comme il n’est pas souple, il faut veiller à rester dans une plage comprise entre 3000 et 6000 tours, alors qu’on devine un caractère bien trempé sur la version libre…

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