« La simplicité, c’est de dire 80 km/h sur toutes les routes, et après un an, on voit » voilà ce qu’a déclaré Claude Got selon le site Europe 1.fr, ce matin du 11 février 2014. Le membre du comité des experts du Conseil national de la sécurité routière (CNSR) plaide avec aplomb en faveur de ce qui nous pend au nez : la baisse de la limitation de vitesse sur les routes. Cet expert parle même d’un changement pour l’été prochain, le 1er juillet selon le site d’Europe 1.

Mais cette baisse, elle a déjà commencé sur l’axe le plus fréquenté d’Europe : le périphérique parisien. Depuis le 10 janvier 2014, la vitesse est désormais limitée à 70 km/h, soit 10 km/h de moins.

Pour l’ensemble du réseau secondaire français, l’idée du ministre de l’Intérieur, Manuel Valls est la même : abaisser la limitation à 80 km/h au lieu de 90. Peut-être cette mesure sera-t-elle, au début, appliquée seulement dans quelques départements : les Alpes-de-Haute-Provence, les Hautes-Alpes, la Lozère, le Gers et le Lot-et-Garonne, les plus dangereux en termes d’accidents de la route, selon les statistiques nationales. À confirmer cependant…

L’argument avancé est celui de la sécurité routière. Selon un rapport d’experts, une baisse de 10 km/h permettrait d’économiser 350 vies par an. Un chiffre qui plait au ministre de l’Intérieur car il a toujours ce même objectif en tête : moins de 2.000 morts sur les routes en 2020.

Les associations de défense des usagers de la route réagissent vivement. La Fédération française des motards en colère (FFMC) parle de surenchère sécuritaire qui ne met en avant que la répression. La FFMC regrette que des mesures plus constructives, comme aller vers plus de moyens pour la formation, ou vers un meilleur partage de la route, soient négligées par les pouvoirs publics.

(Source : Europe1.fr)

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