Essai

Et comme essai, on a vu plus tranquille... Une chaleur de 37 °c, de la route à hautes vitesses, de la piste rocailleuse, bref, des conditions à mettre une moto à l’amende, comme disent les d’jeun’s... Mais la « GS » a assuré, et a de plus démontré que ses nombreuses évolutions lui ont apporté encore plus de qualités.

La BMW GS de "Mr Plus"

L’ergonomie et la protection, d’abord, qui bénéficient d’une position de conduite réglable pour le pilote (guidon, selle), et aussi pour le passager (selle), ainsi qu’une bulle profilée en soufflerie et réglable. Le moteur, ensuite, plus puissant de 15 ch (soit 125 ch), plus coupleux, et secondé par une toute nouvelle boîte de vitesse aux rapports courts qui donne un punch certain lors des reprises.

Mais le plus gros progrès, ce sont les nombreuses assistances au pilotage qui, pour le coup, se sont montrées vraiment efficaces... Pour peu de « piocher » dans les pléthoriques « packs » d’options... Aux classiques modes cartographiques disponibles (Route, pluie, dynamic, enduro et enduro pro), peuvent se joindre un antipatinage réglable et des nouvelles suspensions ESA semi-actives qui réagissent en temps réel sur l’état de la chaussée et dont les « settings » se modèlent aux modes cartographiques choisis.

Lire le mode d’emploi

Une fois assimilées les moult fonctionnalités de notre modèle « full option », je me lance sur les routes d’Afrique du Sud... Et retrouve instantanément les qualités déjà connues d’une 1200 GS ! Équilibre, tenue de route, freinage, timbre caractéristique du flat twin (mais ici en version très sport !) on est en terrain connu, sauf que là, on est passé au « 2.0 » ! Cette nouvelle R 1200 GS est montée d’une marche, et comme déjà l’ancien modèle se posait comme une véritable référence, il est facile de comprendre que ce nouveau millésime enfonce le clou, et se permet même le luxe de proposer un rapport prix-équipement-prestations qui va, lui aussi, faire référence... Une BMW qui commence à aligner des tarifs concurrentiels, on ne peut qu’approuver la démarche.

Axel Mélerin

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