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Autoroute A1 : une voie réservée très litigieuse

Attention, voie sous haute surveillance. Depuis le printemps, une voie de 5 km sur l’A1 ralliant Paris et l’aéroport de Roissy A/R est réservée aux taxis et aux bus. Interdiction de prendre la file de gauche... une batterie de caméras y veillent ! Les motards vont aussi connaître la joies des bouchons ! La preuve en images.

En images

Voie réservée sur A1 : d’autres mouchards Voie réservée sur A1 : des mouchards Voie réservée sur A1 : pas la gauche ! Voie réservée sur A1 : c’est signalé ! Voie réservée sur A1 : gare au motard Voie réservée sur A1 : les PV pleuvent

L’idée de cette voie est donc de permettre aux taxis d’effectuer leurs courses plus rapidement et par ce biais d’augmenter l’offre sur la capitale. La nouvelle voie de l’autoroute A1 vient donc au secours d’une profession, leur faisant ainsi gagner 5 minutes sur leur trajet, mais en perdre énormément à d’autres.

Un vrai cauchemar !

Cette voie, devenue libre, est alors bien tentante pour les usagers coincés dans les embouteillages. Mais elle peut aussi s’avérer piégeante. Si trois radars automatiques balisent les 5 km de la voie, il faut se méfier d’un autre système beaucoup plus pervers. Deux zones sont équipées de caméras (deux prenant l’arrière du véhicule et une prenant l’avant) capables de reconnaître les plaques d’immatriculations.

Usagers en Colères !

Le procédé est tellement efficace que de nombreux automobilistes et usagers de deux-roues se font piéger tous les matins. À tel point que même les automobilistes sont en colère. Pétitions en lignes, forums, buzz, les initiatives se développent, certains usagers ayant reçu jusqu’à 10 PV.

Alors que l’expérimentation ne devait durer que trois mois, celle-ci semble s’installer dans la durée. D’ailleurs d’autres projets sont prévus sur les autres autoroutes franciliennes.

Malheureusement, une fois de plus, le gouvernement montre tout l’intérêt qu’il porte aux professionnels aux détriments des autres usagers qui pourtant se lèvent aussi très tôt pour aller bosser. Sans parler que les embouteillages n’arrangent pas la consommation (source Ademe) de carburant et donc la production de CO2.

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