- Le non catégorique des conducteurs de deux-roues à moteur au contrôle technique (CT) ; un premier CT a été annoncé pour les cyclos, applicable dès 2011. Il y a fort à parier qu’un CT tous deux-roues motorisés verrait le jour l’année suivante. Les Motards en Colère ne veulent pas de ce qu’ils considèrent comme une taxe supplémentaire. Les problèmes mécaniques n’étant que rarement à l’origine d’accidents.

- La défiscalisation des équipements de sécurité. En automobile, on a intégré l’airbag et la ceinture de sécurité au véhicule. Le motard doit acheter son casque, son blouson, ses bottes et ses gants au prix fort. La FFMC demande un accompagnement financier de l’Etat à l’acquisition de vêtements spécifiques et renforcés pour pratiquer la moto.

- Des moyens pour la prévention, par pour la répression. Les motards franciliens sont particulièrement soumis à la pression policière, s’exposant aux amendes lorsqu’ils circulent entre les files, mais aussi en stationnant sur les trottoirs même quand ils ne gênent pas les piétons. Ils sont montrés du doigt par les fonctionnaires statisticiens rédigeant les rapports sur l’accidentologie, qui servent ensuite de base pour amorcer les campagnes médiatiques sur la sécurité routière. Ils préfèreraient que l’on consacre des moyens pour éduquer les jeunes aux risques routiers, à l’école par exemple.

Rentrée chaude ?

Les motards parisiens ont ainsi répondu à l’appel du 18 juin de la FFMC. Ils prêteront une oreille attentive à la réaction de la préfecture de police de Paris, et de son ministère de tutelle, celui de l’Intérieur. Si rien ne bouge, ils sont prêts à se mobiliser de nouveau à la rentrée scolaire 2010.

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