Le gouvernement tchadien a interdit, à compter du mercredi 14 août, la circulation des motos taxis dans le cendre de N’Djamena, la capitale du pays, révèle l’Agence France Presse (AFP). C’est la crainte des attentats qui a motivé cette décision.

Clandos
Les clandos (ainsi que sont communément appelés les conducteurs de motos taxis) deviennent ainsi les victimes sociales des attentats que craint le gouvernement tchadien. Cette interdiction fait suite à « l’interception par les forces de sécurité dans la nuit de dimanche à lundi d’un « clandoman » transportant des engins explosifs », a expliqué le ministre de la Sécurité Publique, Tchonaï Elimi Hassane.

Clandos
« Ayant constaté que des engins à deux-roues ont été utilisés ailleurs pour poser des bombes, les motos taxis communément appelés clandos sont désormais interdits d’activité dans le centre de N’Djamena, a-t-il poursuivi. La menace terroriste plane toujours ».

Mali
Voisin du Mali, le Tchad a combattu en première ligne aux côtés de l’armée française lors de l’opération Serval début 2013, destinée à chasser les groupements islamistes proches d’Aqmi dans ce pays. Les autorités de ce pays craignent des représailles à l’intérieur même de ses frontières.

Transport commun
Le moto taxi est un mode de transport très répandu en Afrique, car peu onéreux. Notamment depuis que ce continent a vu débarquer des machines chinoises à bas prix par containers entiers. Pratique, le moto taxi présente toutefois certains inconvénients : on circule sans protection, et les chauffeurs, souvent jeunes, sont un peu partout dans le viseur des autorités, qui voient en eux des voleurs, des conducteurs dangereux. Et, maintenant, des terroristes potentiels.

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