Du jamais vu ! Depuis l’annonce des mesures sécuritaires décidées lors du CISR du 11 mai dernier, le nombre d’adhésions à la FFMC a explosé. Chaque jour, l’association reçoit une centaine d’adhésions de motards en colère (près de 400 pour la seule journée du 11 mai !). Ce jeudi 26 mai 2011, la FFMC a même déjà atteint le total enregistré à la fin 2010. Elle compte désormais quelque 7200 adhérents.

Et il n’y a pas que les adhésions qui explosent. Même si on peut toujours rêver mieux, la couverture médiatique de l’association a rarement – sinon jamais – été aussi importante, qu’il s’agisse de la presse écrite, de la télévision ou d’Internet. Idem pour ce qui est des contacts avec les autres usagers de la route, particulièrement les automobilistes, qui joignent la FFMC individuellement ou par le biais d’associations pour la soutenir, voire la rejoindre dans ses actions.

Trois nouvelles antennes en perspective
Cerise sur le gâteau, les dossiers de trois nouvelles antennes départementales sont à l’étude par le Bureau national de la FFMC. Preuve que, motards ou non, les Français ont bien compris que comme dans bien d’autres dossiers, concernant la sécurité routière, le gouvernement gesticule surtout pour montrer qu’il « agit », mais avec des mesures dont l’inefficacité est évidente. La cacophonie au sein du gouvernement autour de la suppression des panneaux indiquant les radars ne faisant qu’accentuer l’impression de brassage de vent.

Alors, pour tout le bénéfice apporté, la FFMC tient à « remercier » chaleureusement Claude Guéant, le ministre de l’Intérieur ! Plus sérieusement, les Motards en colère tiennent à féliciter tous ceux qui se mobilisent contre le délire sécuritaire qui touche nos dirigeants. Et la FFMC d’appeler à ce que la mobilisation ne faiblisse pas : rien n’est encore gagné, loin de là, ce gouvernement ayant beaucoup de mal à reconnaître ses erreurs.

Mais comme aime à le répéter Nicolas Sarkozy, toujours prompt à vouloir « expliquer les choses » à ses administrés, « il faut que les Français comprennent ». Nous pensons qu’une bonne partie d’entre eux ont bien compris, Monsieur le Président !

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