C’est sur le site de Giat-Industrie, fabriquant de matériel militaire, à Versailles (78), que se sont donnés rendez-vous les 50 participants au 9e Trophée de la sécurité routière, organisé par l’association des Casques d’Argent de l’ASA sapeurs-pompiers de Paris, le 17 mai dernier.

Venus en moto, en scooter ou en automobile, les usagers ont pu bénéficier de conseils de professionnels, comme les moniteurs de l’École de conduite Juste, de Jean-Pierre Beltoise.

EN PISTE
Ce circuit, servant de piste d’essais de matériels militaire, offre un terrain de jeu idéal pour les différents exercices.

« Nous avons voulu mettre les stagiaires en situation réelle, qu’ils peuvent rencontrer tous les jours », explique Serge Célerin, responsable des Casques d’Argent.

Divisés en petits groupes, les stagiaires enchaînent les ateliers les uns après les autres : manœuvres à allure lente entre des plots, slalom sur piste bosselée, conduite debout sur les repose-pieds…

Des exercices qui révèlent parfois le manque d’assurance chez certains, comme une simple manœuvre à allure lente entre des plots, similaire à celles pratiqués aux permis de conduire.

« Le niveau est assez divisé. On voit que certains sont habitués à rouler tous les jours mais il y a aussi les motards du dimanche, qui ne sont pas encore habitués à leur machine », commente Fabien, moniteur aux Casques. Il exerce la profession de motocycliste urbain, dans le Val-de-Marne (94).

PARTAGE
L’après-midi, de nouveaux exercices sont mis en place. Et non des moindres à la vue des quatre semi-remorques qui ont pris place sur les pistes.

« Chacun des stagiaires va dans un premier temps doubler le camion qui roule, pour ensuite prendre la place de passager dans la cabine et voir les difficultés à percevoir les autres véhicules », précise Serge Célerin.

Des rappels précieux, donc, qui devraient attirer beaucoup d’entres nous l’année prochaine, dixième anniversaire de ce Trophée.
L’argent récolté, lors inscriptions, et pour une partie, reversé à Maximilien, « l’enfant Lune ».

« ON IMAGINE SAVOIR FAIRE DE LA MOTO… »

Benoît, hôtelier-restaurateur, est venu pour la première fois participer au Trophée.

« Tu m’as vu tomber ?! Bon, le premier coup je n’ai pas réussi, mais à la fin je passais tranquille…
Même si ça me coûte un peu d’amour propre et un rétro, ce n’est pas grave. Je trouve que ce stage devrait être systématique. Quand j’ai vu l’annonce sur Internet de cette journée, je n’ai pas hésité. J’ai passé mon permis en 78, ça date ! Et même en faisant 30.000 Km par an comme moi, on prend de mauvaises habitudes. On imagine savoir faire de la moto, mais il ne suffit pas de savoir passer les 6 vitesses ou bien rouler sur autoroute : c’est tous les jours qu’il faut pratiquer et surtout à basse vitesse. Comme je "fais" beaucoup de Paris, il y a des trucs que j’ai appris ici qui vont me servir ! »

"On imagine savoir faire de la moto..."
Pour sa première participation au Trophée, Benoît est satisfait, même si cela lui à coûté un peu d’amour propre et un rétro.