Le large réservoir des versions antérieures laisse place à un modèle plus étroit au niveau des genoux. Modification importante qui aide à maîtriser les 24 chevaux supplémentaires de la version libre.

Le moteur, plus compact et plus léger, fait appel à l’injection et à un système qui fait varier le débit des gaz à l’émission et à l’échappement. Résultat, ce moteur délivre sa puissance dès les plus bas régimes. À 5000 tr/mn les chevaux déboulent et à 8000, c’est l’entrée dans l’hyper-espace. En version libre, les trop fougueux chevaux se manifestent par des ruades qui imposent de manier avec précision l’accélérateur. Nettement plus linéaire, la version française est plus facile à exploiter. Les 2000 derniers tours/minutes se prennent moins vite. Cette version est parfaite pour la route.

Sur la piste, la CBR s’inscrit facilement en courbe. Le pilote peut ajuster sa trajectoire en cours de courbe. C’est seulement à très haute vitesse que la machine se raidit et demande plus d’efforts. Le circuit d’Estoril au Portugal où nous avons testé la CBR est particulièrement bosselé. La partie-cycle s’en sort bien.

Publicité

Commentaires (4)

Infos en plus