Conditions exécrables
Hélas, le contexte s’est avéré peu favorable pour la mobilisation marseillaise du 24 février dont le point de départ était fixé au Dôme de St Just à Marseille. Les militants de la cité phocéenne ont dû composer avec une météo exécrable - température glaciale, pluie continue - et une pollution aux particules fines qui a amené le préfet à déclencher le dispositif d’alerte niveau 1. Logiquement, les motards ne se sont pas déplacés en nombre bien qu’ils aient exprimé beaucoup d’intérêt au sujet de la diminution à 80 km/h de la vitesse maximale autorisée sur les routes du réseau secondaire.

Portes closes
Qu’importe, les plus déterminés étaient là, une bonne centaine de motos et quelques automobiles, prêts à affronter les éléments déchaînés pour exiger une vraie politique de sécurité routière. Après une prise de parole du coordinateur de la FFMC13 pour rappeler l’ineptie des nouvelles mesures annoncées en CISR par le Premier ministre Édouard Philippe et l’ampleur des réactions d’opposition qu’elles suscitent, le départ a été donné. Direction : la sous-préfecture d’Aix-en-Provence. Il faudra une bonne heure pour la rejoindre et constater porte close et absence de présence humaine visible malgré les nombreux appels. Nouvelle prise de parole du coordinateur de la FFMC13 pour réchauffer l’atmosphère et dépôt d’un courrier dans la boîte aux lettres du bâtiment.

Un comité d’accueil mais aucune écoute
Le cortège se remet alors en route sous une pluie qui redouble d’intensité. Direction, la sous-préfecture d’Istres. À l’arrivée des motards en colère, le comité d’accueil est bien visible - et bien plus conséquent que de coutume - entre policiers et services de renseignements territoriaux. Par contre, toujours aucun sous-préfet à l’horizon pour nouer un quelconque dialogue avec les manifestants. Un nouveau courrier est déposé dans la boîte aux lettres de l’édifice. Le cortège s’est amenuisé. La quarantaine de militants et le staff de la FFMC13 décident de terminer la manifestation après une pause restauration. Les conditions météos ne cessant de se dégrader, l’idée de rejoindre Arles a été abandonnée (pour cette fois).

Partie remise
La FFMC13 remercie tous les participants, les militants, le service d’ordre et les membres de la FFMC83 qui ont accepté de braver le froid et la pluie. La mobilisation des plus valeureux a donné la certitude aux organisateurs que le combat était pertinent et devait se poursuivre. Les occasions de battre à nouveau le pavé arriveront très vite avec déjà les manifestations nationales de la FFMC prévues en avril et en mai.

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