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Depuis le 9 janvier 2018, date à laquelle le Premier ministre Édouard Philippe a annoncé la baisse de la vitesse maximale autorisée à 80 km/h au lieu des 90 en cours sur près d’un million de kilomètres de routes françaises, les mobilisations contre cette mesure n’ont pas cessé.

Mobilisations ininterrompues
- Manifestations de la Fédération française des motards en colère (FFMC) auxquels 40 millions d’automobilistes et d’autres associations d’usagers de la route se sont associés,
- rejet de nombreux conseils départementaux (Dordogne, Aveyron, Lozère, Creuse... ) et réticence de nombreux maires,
- opposition construite au Sénat qui a proposé une application application au cas par cas du 80, rien n’y fait, le gouvernement de Philippe est resté droit dans ses bottes.

Nouvelle mobilisation
Ce 30 juin, à la veille de l’entrée en vigueur de cette mesure imposée arbitrairement à des millions d’usagers, la FFMC a réaffirmé son opposition.
Plusieurs dizaines de manifestations de motocyclistes et de cyclomotoristes rejoints par des automobilistes ont manifesté dans de nombreuses grandes villes de France, dont Paris où plus de 3 000 motards, y compris les délégations FFMC d’autres département (13, 28, 60, 89...), ont défilé sous une chaleur de plomb dans la capitale (retrouvez le défilé en vidéo).

« On ne lâche rien »
« Ces rassemblements avaient pour objectif de rappeler au Premier ministre que les citoyens et les usagers de la route ne lâcheront rien » affirme la FFMC au travers de son communiqué de presse. Pour les motards en colère, le gouvernement « s’entête dans une politique d’effets d’annonces et de chiffres uniquement validés par la surveillance des contrôles de vitesse automatisés, sans pédagogie, sans effet sur les comportements à risque que sont les mauvaises distances de sécurité et l’usage des appareils connectés à bord des véhicules ».

Dénoncer la propagande
La FFMC dénonce également les moyens énormes en campagne publicitaire pour faire passer la pilule aux Français. « C’est une méthode autoritaire portée par une propagande officielle infantilisante martelée avec des moyens énormes, souligne la FFMC. Cette politique ne peut produire que des effets de bord, sans espoir d’amélioration majeure et pérenne s’inscrivant dans une réflexion de fond sur les besoins de mobilité des citoyens confrontés à des changements sociétaux importants ».

Rien n’est fini
Comme l’ont martelé la FFMC et les associations présentes tout au long du week-end de manifestation, rien n’est fini, la mobilisation va continuer. « Cette mesure et la façon de la faire passer en force sont le symbole de tous les travers de la sécurité routière actuelle, poursuit la FFMC. Nous appelons les usagers à rester mobilisés et à maintenir la pression pour exiger une politique de sécurité routière concertée, pérenne et qui implique les usagers de la route ».

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