La nouvelle Kawasaki rassurera les jeunes conducteurs. La selle basse, le bon rayon de braquage, le poids modéré et la position décontractée permettent d’évoluer avec aisance en ville. Sur les petites départementales, la ZR-7 se montre facile, et s’inscrit sans effort sur la trajectoire. Sans avoir la rigueur d’une sportive sur route dégradée, sa maniabilité, la précision du train avant et la relative légèreté permettent de mener un rythme très élevé avant de faire racler les repose-pieds. Sur l’autoroute il est possible de croiser à 150 malgré le manque de protection.

C’est une évolution du moteur de la Zephyr qui anime la ZR-7. Le bon vieux quatre-cylindres a bénéficié de traitements (voir photos) visant à le rendre encore plus plein à bas et moyens régimes, plus silencieux et plus propre. La culasse à deux soupapes permet déjà d’avoir un caractère plus vivant à mi-régime qu’un 4 soupapes. Le système K-trick qui optimise l’allumage permet des accélérations plus vives. D’une souplesse exemplaire il reprend au ralenti sur le dernier rapport sans le moindre hoquet. Le moulin pousse sans faiblir mais de façon linéaire jusqu’aux 10 000 tours de la zone rouge.

Certains reprocheront à la ZR-7 de n’être qu’une évolution peu marquante, d’autres y verront un 750 roadster efficace et joli pour le prix d’une 600.

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