Honda réutilise la motorisation des éprouvés 650 Dominator et FX. La marque a donc soigné l’esthétique avec habillage façon enduro et deux silencieux en position haute ; et aussi son image, avec une fourche inversée de 45 mm (non réglable).

La fine selle culmine à 875 mm, les suspensions se tassent immédiatement et la prise en main se fait sans effort. Un avantage sur ce type de moto. Les commandes sont douces. Le guidon permet de se tenir bien droit et le mini-réservoir de s’asseoir près du train avant.

Outre la légèreté et la maniabilité, l’intérêt des supermot’ réside aussi dans les sensations procurées par des monocylindres un peu brutaux. Avec la FMX, on est bien loin de ce concept. Le moteur ne délivre que 37 chevaux. Il ne faut pas trop lui en demander car le mono rechigne à grimper dans les tours. La FMX convient donc avant tout à la balade avec une conduite coulée, en profitant des accélérations feutrées. Pour se rattraper, la Honda offre un comportement routier honorable. Le guidage reste précis en toutes circonstances et les suspensions assurent un travail correct, notamment grâce à l’amortisseur arrière. Ce dernier se montre toutefois trop ferme quand trous et bosses font leur apparition. Le freinage, quant à lui, se montre largement à la hauteur tant en puissance qu’en feeling.

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