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45e Rallye du Beaujolais : vainqueurs en side 45e Rallye du Beaujolais : un mono fait le scratch Rallye du Beaujolais : une KTM en tête des Monos 45e Rallye du Beaujolais : un beau paddock

La valeur n’attend pas le nombre des années

On se dit qu’avec un pareil temps, les jeunots risquent de partir à la faute alors que les vieux briscards semblent mieux armés pour déjouer les pièges de ces conditions climatiques qui rendent vraiment la route piégeuse.

Pourtant, le premier fait de course viendra d’un habitué, le Team Manager Marc Troussard : a-t-il voulu prêter main forte à une directive européenne ? Toujours est-il que c’est sans l’autorisation de l’INAO qu’il a, au cours de la liaison, arraché une demi-douzaine de pieds de vigne. Si le dos n’a qu’un bleu, il le doit à la dorsale qui a parfaitement rempli son rôle.

Il faut dire que depuis le rallye de la Sarthe et la sortie de route de l’équipage BBR-Gazelle qui doit à sa dorsale le fait de pouvoir en parler, les pilotes sont encore plus vigilants sur les équipements de sécurité.
Notre multiple champion de France, s’il doit abandonner l’étape de jour pour raison de vendange précoce et improvisée, repartira la nuit grâce au boulot de son assistance.

Côté spéciale, la première est scratchée (meilleur temps dans le jargon des rallyes) par Carlo Scanu, suivi de Daniel Blanchon, Benjamin Garniaux, Bruno Langlois, Nicolas Derrien, Patrick Curtat, alors que Julien Toniutti est en retrait (8e) et que Paul-Christian Piazza s’est visiblement raté (16e). Mais les écarts sont très faibles. Après trois spéciales supplémentaires, c’est Patrick Curtat qui remporte l’étape de jour, suivi de Bruno Langlois, Julien Toniutti, Paul-Christian Piazza, Paul-Henry Sebe, Calro Scanu et Nicolas Derrien.

On les attendait tous en tête, mais la victoire du vétéran Curtat en a surpris plus d’un. D’autant que le bougre dit être là pour prendre du plaisir et se promener… dans les liaisons. Pour les spéciales, la promenade semble juste un peu plus rapide …

Erreur de calcul ou excès de prudence ?

La nuit s’annonce mouvementée, car la route commence à sécher, mais pas uniformément… À ce jeu, l’élite et les sides passent le « prologue de nuit » – une nouveauté dans le parcours – entre les gouttes alors que le reste des engagés fait la spéciale sous des trombes d’eau. Côté chrono, Julien Toniutti scratche la spéciale et remet ça dans la deuxième.

Il reste une seule spéciale et on se dit que l’affaire est entendue pour le pilote lyonnais. C’était sans compter sur un excès de prudence (ou une erreur de calcul ?) et un formidable Bruno Langlois qui illustre parfaitement le tempérament insulaire de pilotes qui ne lâche jamais rien. Il met quelques secondes à l’ensemble des pilotes dont 8 au pilote KTM, et devient leader du rallye !

C’est donc Bruno Langlois qui est le lauréat de ce 4e rallye en Beaujolais, suivi de Julien Toniutti et Nicolas Derrien. Paul-Henry Sebe prend une superbe 4e place, Paul-Christian Piazza est 5e, Patrick Curtat en délicatesse avec ses xénons fait 6, et l’ex-stunter Nicolas Pautet prend une belle 7e place juste devant le mono de Florent Derrien.
À noter la super performance de l’équipage Laur/Ferrieu qui mène son attelage à la première place des sides, et à la 12e au scratch. Hervé Laur, sous le regard amusé de sa compagne Marie-Laure Ferrieu, nous déclare qu’il faut juste accélérer…

Nicolas Derrien toujours en tête

Au classement provisoire du championnat de France, Nicolas Derrien est toujours en tête, mais Julien Toniutti se rapproche. Maxime Metra s’éloigne, devancé par Florent Derrien : la performance de Maxime avec sa nouvelle monture (une MV Agusta Paradise Moto) n’est pas encore au rendez-vous, il faut que le couple se forme. Paul-Christian Piazza est cinquième ! Prochaine étape dans quinze jours, sur le rallye de l’Ain.

Laurent lesmotards.com pour motomag.com

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